Long Live The King [Prise de Pouvoir]

Été - An 5. Après la défaite des Stoneclaws contre Inaria, Vardan accède au trône.
Il est fortement recommandé que tous les Stoneclaws rescapés viennent pour afficher leur réactions à la nomination de leur nouveau roi! C'est un court sujet d'introduction au nouveau règne.



Le trône vacant.
Il n’aurait jamais crut voir une chose pareille arrivée. Bien que la chose en question avait un gout amer, voir infâme. Son roi était mort, et des sabres étaient portés disparus, emportés par les flots. D’un mouvement sec, il claque sa langue, irrité, et sa queue frétille d’énervement. Des grillons s’évertuent à lui répondre, leur chant animant la brousse d’une atmosphère étrange. Il secoue sa crinière, y chassant les quelques insectes venus l’enquiquiner, des images à jamais gravées dans sa mémoire… La victoire leur avait échappé de peu. Si prêt du but… Vaincu par un torrent d’eau. Une solution de lâche. Qui a néanmoins fonctionné. De dépit, Vardan plante ses griffes dans le sol, les poils de son dos se hérissant. Un grondement rauque s’élève de sa gorge. Il s’avance au travers de la savane, se dirigeant vers l’endroit où des cris de défis résonnent depuis quelque jours. Ils avaient échoués. Une fois de plus. C’est donc dans une ambiance fataliste, empli de frustration et d’autres pulsions, qu’il devait œuvrer. Contre des opportunistes. Ses sourcils se froncent au fur et à mesure qu’il se rapproche de l’arène providentielle. Il a conscience de peut être lui même profité de la situation, mais tout ce qui emplit sa vision sont des luttes pour le profit personnel. Lui, ne voulait le pouvoir que pour faire changer les choses. Que pour mieux servir sa patrie… Et Kanshu.

D’un pas calculé, il s’avance donc à son tour dans la mêlée, marchant droit au centre de l’endroit. Il doit mettre un terme à ces luttes. Elles n’ont déjà que trop durées… C’est maintenant, ou jamais. Il n’est ni le plus imposant, ni le plus frêle d’entre eux. Ni le plus brutal, ni le plus intelligent. Non. Ce qui le différencie des autre, c’est sa conviction. Ainsi, lorsqu’il rejoint enfin ses concurrents, une faible distance les séparant désormais les uns des autres, ce qui trouble c’est sa sérénité. Là où les autres rugissent pour prouver leur force, lui reste silencieux. Par ce qu’il n’a rien à prouver.

Des jeunes se dressent devant lui, tiré de leurs propres rêveries éveillées à sa venue, comme des braises sur lesquels on lance de l’eau. Ils ne sont pas nombreux. Pas des plus menaçant non plus. Et proportionnellement, tout aussi inconscients de ce qui va leur tomber dessus. L’un s’avance, plus imposant que lui, ses yeux avides luisant dans l’obscurité.
— Qui espère tu impressionner ainsi, vieillard ? Lance t-il, arrogant, ses crocs frôlant son visage.
Vardan ne répond pas. Au contraire. Il utilise le temps précieux que le roitelet a gâché à son profit, et fauche les pattes de ce dernier, le faisant tombé au sol, le prenant au dépourvu.
— Surement pas des idiots de ta trempe. Je perdrais mon temps, et toi la vie. Feule t-il, apposant sa patte sur sa gorge, griffe dehors. Le sabre grogne à son tour, mais cesse bien vite de se débattre sous la pression dangereuse que Vardan fait subir à sa gorge. Il lance un regard de défi au cercle qui les entoure, ses iris se rétrécissant progressivement à deux fentes verticales. Certains de ses concurrents se désistent. D’autres hésitent avant de se lancer dans la lutte. C’est ce qui les perdra. Un à un, Vardan assène des coups précis et calculé, ne ratant pas son but. Un blocage, un renversement. Premier point. Il ne cherche pas les ridiculisé comme avec le premier. Une esquive, une contre attaque. Deuxième point. Il cherche à les neutraliser. Une griffure, une charge. Troisième point.

Peu d’entre eux lui donne du fil à retorde, et bien vite, il se retrouve seul au centre de l’arène. Il balaye les alentours du regard, grognant contre les perdant pour les faire déguerpir de la zone de combat, proclamant ainsi sa suprematie. C’est alors qu’un autre grognement retenti, lui répondant. Sur le coté, un sabre s’avance, sortant de la pénombre, ses yeux dotés d’une étrange couleur. Une contestation. Vardan s’avance à son tour, calmement. Le silence se fait autour d’eux. Les deux félins se jaugent, leurs pattes les amenant toujours plus près l’un de l’autre, jusqu’à ce qu’ils se tournent autour, cherchant une faille dans la garde de leur adversaire, les babines relevées. Un autre adversaire, plus expérimenté se tient devant lui. Cela se sent dans son pas et dans son attitude. Il n’est cependant pas le premier à attaquer. Vardan ouvre le bal, visant la jonction de la patte postérieure droite avec le bassin. Son rival riposte.
Leurs griffes s’entrechoquent. Leur voix, jusque là réduite à des grondements, s’élèvent aux rugissements. Vardan encaisse un choc, chutant au sol, avant de rouler sur le coté et de saisir l’encolure de son adversaire pour lui faire gouter la poussière à son tour. La terre et le sable s’entremêlent dans leur pelage. Il parvient à frapper la mâchoire de l’autre, tandis qu’il reçoit un coup sur l’épaule. Les coups redoublent d’intensité. De longues minutes s’écoulent où l’affrontement atteint son paroxysme de violence, jusqu’à ce que les deux sabres se font face à nouveau, des griffures et estafilades zébrant leur pelisse. Le plus jeune grogne, et s’élance. Son assaut aurait put réussir, si Vardan n’avait pas décelé une mince faiblesse dans sa patte avant gauche, et n’ait décidé de contourner l’attaque pour la saisir, et ainsi planter ses deux crocs profondément dans la chair. L’autre sabre gémit brièvement de douleur, et griffe le dos qui lui est présenté dans sa rage, mais c’est trop tard. Le sang coule de son antérieur. Trop pour qu’il s’agisse d’une blessure légère.

— Abandonne. Vardan feule.
— Jamais !
Et suite à cette opposition, le plus jeune lui griffe généreusement la nuque dans un dernier élan d’ardeur, répandant de plus en plus son hémoglobine sur le terrain. Vardan retient un grondement, et vient à la rencontre de la tête de son adversaire, lui offrant momentanément plus de chair à lacérer que pour mieux rencontrer son menton, et le sonner de son coup de crane. Cela ne rate pas, et bientôt, le jeune chancèle sur ses pattes, tombant finalement à la renverse. Leur yeux se croisent à nouveau, tandis que leur souffle se font entendre. Le jeune tente tant bien que mal de se relever, mais c’est peine perdu.
— Suffit. Tu t’es bien battu Sahau. Lui concède Vardan, sa voix s’élevant dans les airs et brisant ainsi le silence tendu du combat, et par la même, mettant fin à ce dernier. Ce qui lui faut un regard foudroyant de la part du brun. Mais déjà, Vardan se détourne, quelque peu claudiquant.
— Chamanes ! Vous avez un blessé ! Et sans plus attendre, il monte sur les roches surplombant l’arène, ignorant le tiraillement de ses membres. Arrivant à une hauteur respectable, Vardan s’arrête, et contemple le rassemblement sous ses yeux. Il soupir, songeant à l’immense tache qui l’attend. Tant de choses à faire, et il lui semble qu’il a si peu de temps… Il se détourne, oeillant la tache verte sur l’horizon qui forme la foret Inaria. Ses yeux s'assombrissent... Et il s’en retourne vers les siens, rugissant de plus belle, son cri déchirant la nuit. Nichez vous bien dans vos tanières, chiens galeux. Mais gare. Les Stoneclaws n’ont pas dit leur dernier mot...

Il restait en retrait, fixant sans voir la forme qui venait de se lever. Le combat était passé sous ses yeux sans qu'il n'en comprenne le sens. Peu lui importait. Son père était mort, et il allait bientôt le rejoindre. Hubert se recula légèrement, incapable de maintenir son regard sur le nouveau Roi. Bientôt, il viendrait après lui: il le supprimerait pour évincer Stoneclaws de son sang maintenant impur.

Citation :

IL était mort, lui, le Roi...

Une boule blanche cotonneuse était pelotonnée, au devant de l'Arène, comme poussée là, au hasard, comme pour servir d'appât ou de défouloir, comme à son habitude. Recroquevillée sur elle-même, la jeune chatonne avait observé, horrifiée, les horreurs des combats sans même avoir l'occasion de se réfugier dans SON monde. Du sang, des cris, des feulements, des bruits de succion affreux, des défaites et une victoire.
Tremblante, Fleur regarda leur nouveau Roi rugir depuis le Rocher, papillonnant des paupières avec le Soleil qui l'éblouissait. L'ancien Roi, Kanshu, n'était pas revenu de la guerre, et c'était maintenant un dénommé Vardan qui avait obtenu le trône loyalement.

Peu lui importait un nouveau Roi si c'était la traiter avec dédain. Regardant les Sabres agglutinés là, pour le spectacle ou pour acclamer (ou non) leur nouveau Roi, Fleur remarqua Lorek dans la foule. Ravie de connaitre une âme qui saurait lui cacher un peu, et lui faire oublier une telle violence, elle s'en approcha doucement et se blottit entre ses pattes, attendant de savoir ce qu'il pensait de l'avenir qui se présentait à eux. À par sa vie, elle ne pouvait plus rien perdre...

Caesonia regardait les combats, prodiguant des soins à ceux qui en avaient vraiment besoin, enfin, elle allait être occupée durant les prochaines lunes à vérifier toutes les plaies des combattants. Les plus graves, elle les faisait transporter près du baobab qui lui servait en quelque sorte de tanière. Bien sûr, elle avait pensé à apporter quelque plante avec elle pour soigner sur place les cas les plus critiques.

Elle aussi avait assisté à la perte de nombreux membre du clan, emporter par les eaux, mais elle devait s'occuper des vivants avant les morts. Elle avait donc continuer de soigner ceux qui était resté près de leurs camps de basse et continuant des les soigner lors du retour.

À l’appelle du nouveau roi, elle viens et soigna l'hémorragie du perdant, elle stabilisa son état a cous de cataplasme et de divers autre traitement, puis elle demanda a deux membres de le transporter avec douceur a ça réserve. Il lui restait quelque plante alors elle décida d'aller voir le roi.

- le roi viendra me voir s'il a besoin de soin.

Son ton était serin, une sérénité très étrange contenue de tous ce quelle venais de voir. Non, elle ne voyait pas cela comme de la violence, mais une discussion politique très orageuse. Quand elle fut certaine que le roi eu comprit elle partie au prêt de c'est patient, passant a cote de Kayal pour lui demander d'aller chercher quelque plante qui sérias d'une forte utilité c'est prochaine semaine et donc la réserve avait été épuiser du a la guerre.

Tout ce manège des forces n'avait pas semblé l'affecter. Non les esprits était d'accord avec cela et peut-être qu’ils la rassurait. L’ancien roi était mort? C'etait peut être mieux ainsi, de toute manière, un changement avait été prédit.

La guerre s'était terminée... Et l'issue n'avait pas du tout été celle qu'Uzuru (et les autres bien sûr) avait si ardemment espéré.
Bien au contraire, outre de ne pas avoir gagné quoi que ce soit, ils avait perdu beaucoup de sabres. En quoi était-ce juste ?! Ils avaient tant donné et ils n'étaient récompensés que par des pertes immenses.
Le chaton se hérissa, serrant les crocs en songeant à sa mère. Disparue à tout jamais... Plus jamais il ne pourrait lui parler de ses projets, ses espoirs, ses ambitions...
Badgi était revenu, lui, mais autant qu'Uzu pouvait être patriote, il fallait avouer qu'il aurait échangé dix Badgi pour récupérer Kesso, sa mère.
Amer, déçu, endeuillé, triste. Les adjectifs ne manquaient plus pour qualifier cette boule de poils rousse habituellement si stoïque et analytique pour son âge.

Depuis le retour des rescapés, Uzuru n'avait guère bouger de sa place, caché dans l'ombre du gros rocher, observant d'un oeil morne mais inquiet les combats qui se déroulaient pour la place laissée vide du Roi, priant pour que le vainqueur ne signe pas l'échec, d'ors et déjà, de ses plans futurs.
C'est dans cet esprit qu'il assista à l'ultime combat entre Sahau et Vardan. Les deux lui semblaient aussi convenables que ce qu'il pouvait attendre, alors il ne broncha pas lorsque, finalement, le plus vieux eut raison du plus jeune.
Les chamanes s'affairèrent autour des deux lutteurs et Uzuru sortit enfin de sa planque, allant se poster dans la masse de ses camarades survivants pour voir le nouveau Roi s'élever sur le rocher et pousser le rugissement scellant un nouveau destin pour Stoneclaw.

Bon, puisque personne d'autre ne semble répondre au topic, je post une dernière fois, histoire de conclure dans les règles. Un post de plus par personne serait grandement apprécié. Excusez mon inspiration.




Ils étaient venus. Ils étaient là. Les sabres le regardaient, le contemplaient d’en bas, leur yeux semblables à des lucioles perdus dans la nuit. Vardan gonfle le poitrail, son cœur s’emplissant de désirs nouveaux. Désormais, ils ne seraient plus perdus. Il y veillerait. Et ce qu’Inaria leur avait subir, elle le paierait au centuple. Car, dans son esprit maniaque, prendre les terres des Inariens ne lui suffisait plus… Tant d’années de défaite et de survie dans la brousse n’avaient fait que durcir son cœur, égayer son désir de vengeance, de justice. Désormais, il ne voulait pas seulement garantir la victoire de son clan. Il voulait éradiquer tous les Inariens. Jusqu’au dernier. Pour que, plus jamais, ils ne reviennent les hantés. Pour que les Stoneclaws puissent enfin profité de ce qui leur revenait de droit. Et pour que ce calvaire ne se reproduise plus jamais dans les générations à venir.

Une chamane vient alors le voir, lui offrant de venir soigner ses « blessures », non sans oublier d’utiliser son nouveau titre. Vardan lui accorde un simple hochement de tête, ses yeux détaillant l’individu avant que celui ci ne s’éclipse aussi vite qu’il était venu. Caesonia, s’il se rappelait bien. Il ne l’avait jamais considéré comme un élément valable dans le clan… Il renifle, ses vibrisses se dressant dans le mouvement. Il aurait tout le temps de le vérifier.
D’un mouvement ample, il saute plus avant sur le rocher, se mettant au plus près de son public dans sa domination. Il tapote légèrement sa patte sur la pierre, à la fois nerveux et impatient. Il n’est pas très bon pour les discours… Mais Vardan imagine qu’il s’agit d’un inconvénient avec lequel il devrait faire, et dont tout roi se devait d’être confronté un jour. Après tout, Kanshu non plus, n’avait jamais eut la fibre d’un orateur…

— STONECLAW ! Rugit-il, cherchant à capter l’attention de tous. Je fais le sermon de faire tout ce qui est en mon pouvoir pour notre clan et pour notre pérennité ! Il laisse le silence reprendre place quelque instant, instiguant une pause symbolique dans son discours. Mais vous, aussi, vous devez être prêt à tout ! Notre clan ne pourra pas se relever si ses fondations sont faibles, instables ! C’est par notre persévérance et notre travail que nous avons survit jusqu’ici, et je mourrai plutôt que de voir ces efforts s’arrêter ici ! Notre tache sera dure… C’est pourquoi, tous doivent répondre à mon appel !

Et sur ces mots de détermination, la mine grave, le nouveau roi se tut, regardant avec fébrilité l’ampleur de la tache qui l’attendait. Ses yeux gravèrent tour à tour les visages de ses sujets dans sa mémoire, l’intransigeance se faisant sentir dans ses regards répétés. Pas de tire au flanc. C’était le mot d’ordre, et Vardan était déterminé à le faire rentrer dans le crane de ses congénères. Il éliminerait tout défaut lui même, s’il le devrait…

— Le travail sera récompenser. Et la paresse… châtier !Le tout doit être fort, sinon, il tombera. Nous devons être fort ! M’ENTENDEZ VOUS ? Rugit-il à nouveau. M’ENTENDEZ VOUS, STONECLAWS !? C’était plus un défi qu’une véritable question, mais mieux valait toujours s’assurer de la réponse…

Incapable de réagir ou de répondre quoique ce soit, Hubert s'enfuit en douce, les oreilles basses, terrorisé par cette nouvelle atmosphère.

( out )

Lorsque le nouveau Roi prit la parole, tout ce qu'Uzuru put penser était qu'il n'était vraiment pas d'humeur pour ce genre de formalités... Mais la parole du Roi, qu'il vienne seulement de le devenir ou non, faisait loi et devait être écoutée et respectée, aussi prit-il son mal en patience et écouta-t-il sagement, bien que las, les propos véhéments du souverain.
Bientôt le discours se transforma en une tonitruante question à laquelle l'assemblée répondit par un rugissement à l'unisson.
Uru suivit l'exemple, mais le coeur n'y était pas vraiment. Si les promesses de Vardan trouvaient en lui un écho, il n'était pas dans l'état d'esprit qu'il fallait pour les accueillir avec tout le mérite qui leur revenait.
Une fois que les voix se turent, le chaton roux s'éloigna du rocher, partant à la recherche des chasseuses qui, sa mère maintenant morte, étaient chargées de lui.