Un coup sur orgueil.

* Miss Oasis *

Printemps an 4.

Hun! Une honte! Les ingrats, ils la croyait incapable! Comment pouvaient-ils? Et ils ôsaient se dire ses frères! Ces deux idiots ne la croyait même pas assez courageuse pour passer une journée dans la fôret noire. Après tout, de toute la floppée raccomodée, elle était la plus âgé - autant mentalement que physiquement- et son orgueil blessé la forcait à prouver sa valeur face à ses deux frères de lait.

Du coup, fulminente, Alleon s'était dirigée vers l'obscure forêt à grande foulées, ignorant du mieux qu'elle pouvait tout ce que l'ont en disait alors qu'Al' était jeune, après tout, ça n'était surment qu'un moyen de dissuader les louveteau d'y pénétrer... Aujourd'hui la louvarde portait fièrement sa première année, comme si le passage du printemps ai pu lui donner une vieilliesse subite, que même les inconnus sachent qu'elle avait grandit. Hélas il n'en fut rien, mais Alleon aimait l'espèrer bien qu'elle savait très bien que c'était en vain...

L'agglomération d'arbres finit par apparaitre sous ses yeux, et fonçant tête baissée, oubliant toute les notions de peur qui avaient dictée son enfance, Alleon s'engouffra dans l'obscurité sans hésitation. Ils verront, mais la journée s'annonçait déjà longue.

Oiseau

La route vers Alteron était longue.
... mais elle en valait la peine. Du moins, selon Maelstrom. Désireuse d'accomplir son devoir, elle avait entrepris le voyage vers la Jungle d'un pas décidé. Elle n'avait pas revu Talon depuis la dernière fois qu'ils avaient passé la nuit ensemble, après tout. Il était le père de ses quatre enfants. Et il n'en connaissait qu'une seule. ( Tssss... ) La princesse soupira, exaspéré. Comment avait-t-elle pu tombé amoureuse de quelqu'un comme lui ? Elle avait été naïve. Naïve de pensé qu'elle parviendrait à le changer, naïve de croire qu'il serait prêt à abandonner son poste pour voir grandir sa fille. Malgré tout, avec le temps, elle avait compris. La parque ne lui en voulait plus. Longtemps, elle avait nourrit à son égard une rancune sans pareille. Peut-être qu'au fond, ses enfants étaient mieux sans lui ? Peut-être qu'au fond, il n'était pas fait pour être père. Puis, qu'est-ce que Shû-Di était devenue ? L'an dernier, la rousse l'avait quitté pour rejoindre son géniteur. Inquiète à son sujet, Maëlle profita de l'arrivé du printemps pour quitter temporairement le Grand-Nord. Ses gosses avaient un an. Ils étaient bien capable de se débrouiller quelques semaines sans elle.

- ... Tache. Dit-t-elle, hautaine. S'élançant vers la jeune femelle, elle lui adressa un regard rempli de dédain. ( Une Inarienne. ) Elle eut un rictus. Que fais-tu ici ?

* Miss Oasis *

Ses pattes bougeaient, rapidement ou lentement, mais sans jamais s'arrêter, il suffisait d'une seconde d'attention sur un arbre pour qu'il lui semble tout à coup menaçant... Et puis, comme les silence n'était guère plus rassurant, Alleon se mit à fredonner un mélodie, slalomant entre les arbres, les yeux à demi-clos, de toute façon, l'obscurité était telle que très peu de choses étaient visible, les yeux fermés ou ouverts, c'était sensiblement la même chose...

Des pas... La louvarde stoppa nette, coupant sa mélodie. Ses pupilles s'arrondirent alors qu'elles se glissèrent lentement autour d'elle. Mais bientôt l'arrivante laissa entendre sa voix - peu agréable celà dit -.

- ... Tache.

Alleon darda son regard cyan sur la blanche qui contrastait clairement avec les teintes de l'endroit.

- Que fais-tu ici ?

- ... Rien qui te r'garde...

Siffla aussitôt l'Inarienne. Rien ne semblait donner l'impression d'une bonne rencontre...

» Un coup au moral.
» Un coup de vent
» Un p'tit coup de patte.
» L'après-coup