Pris en flag' !

Dinosaure

Arelan s'aboyait des ordres in petto.
Plus fort ! Plus vite, espèce de limace!
Cela devait faire deux bonnes heures qu'il était là, dans cette minuscule clairière qui était devenue son QG et son terrain d'entrainement. Après un entrainement à la course et aux arrêts brusques qui lui avait laissé la truffe en sang, il s'escrimait à grands coups de pattes contre une souche. Il souffrait de tous les côtés, son entraînement était physique et moral; il s'insultait copieusement durant ses séances de tortures.
Et ça se dit MacDuncan! Eh bien, leur niveau à bien baissé ! Qui sait s'il n'est pas un bâtard ! Et...
STOP ! hurla-t-il
Il devait savoir arrêter le cheval enragé qu'était son esprit ou il allait vite sombrer dans la déprime. Il s'assit, complètement essoufflé et laissa son esprit voguer vers les eaux sombres et douces de la vengeance. Si certains cherchaient à calmer leur haine, lui la nourrissait de ses souvenirs, il la dorlotait comme une mère avec son unique petit. Il sourit en coin tandis que son rythme cardiaque se calmait.

Dinosaure

Arelan !

Tu me dois des explications. Ou sinon, je te trainerai au camp sans aucun ménagement.

Dinosaure

L'arrivée fracassante d'Hirondelle stoppa net Arelan dans ses pensées ténébreuses. Il se tendit automatiquement, sentant bien au regard de la femelle que des problèmes colossaux allaient lui tomber sur le crâne. Un revers de la patte recueillit l'hémoglobine du jeune, qui renifla bruyamment pour aspirer ce qui restait.
Tu me dois des explications. Ou sinon, je te traînerai au camp sans aucun ménagement.
Arelan plaqua ses oreilles sur sa nuque. Dans l'état, s'il rentrait au camp (surtout traîné comme un criminel) il était bon pour la plus belle engueulade de sa vie. Il trouvait pas d'autres mots.
Il soupira lourdement, agacé par la perspective qu'après plusieurs mois d'entraînements, il se fasse avoir comme ça.
Je m'entraîne, comme tu le vois.
Il eut un large mouvement vers les souches marquée de griffades, la terre battue par ses soins, un coin de mousse sèche écrasée par ses périodes de repos durant lesquelles il s'occupaient de son esprit.
Ceci est mon...comment dire...mon centre de préparation.

Dinosaure

Préparation...

Genre de la préparation à quoi ?

Dinosaure

Contrairement à l'effet escompté, Hirondelle semblait de plus en plus perplexe.
Préparation... Genre de la préparation à quoi ?
Arelan haussa les épaules, sûr d'avoir été assez clair.
Genre on est pas assez nombreux au Vallon face à des meutes surpeuplées qui serait ravie d'avoir un territoire comme le nôtre et genre...
Il soupira avec énervement, pourquoi il lui disait tout ça ? Il choisissait ses mots avec difficultés, ce qui n'était pas son habitude, il voulait en dire assez pour qu'on le laisse s'entraîner tranquille mais pas assez pour que l'on sache ses "projets"
...genre j'ai... une sorte de...mission, de tâche à accomplir. En rapport avec ma présence ici.

Dinosaure

Arelan.

Dois-je te rappeler que tu es un louveteau ? Que tu n'as pas l'âge de t'attaquer à ce genre de chose ? Il va falloir que tu m'expliques ton problème, tous les autres pensent à jouer et à s'amuser. Toi, tu es... Tellement silencieux et renfermé dans tes secrets. Et le fait de te voir te battre jusqu'à la chair, c'est terrifiant, c'est pas ainsi qu'une jeunesse se passe.

Dinosaure

Arelan.
Le louveteau déglutit, la mâchoire serrée Il avait la sensation de s'être ouvert une plaie, une plaie intérieure qui datait, et qu'il avait lui même cherché à infecter. La voix d'Hirondelle donnait le ton : trop inquiète, trop douce, trop nerveuse.
Dois-je te rappeler que tu es un louveteau ? Mh. Que tu n'as pas l'âge de t'attaquer à ce genre de chose ? Mh. Il va falloir que tu m'expliques ton problème, tous les autres pensent à jouer et à s'amuser. Toi, tu es... Je suis quoi ? souffla-t-il tandis que ses griffes se plantait dans le sol.
...Tellement silencieux et renfermé dans tes secrets. Et le fait de te voir te battre jusqu'à la chair, c'est terrifiant, c'est pas ainsi qu'une jeunesse se passe.
Le louvetau ferma les yeux pour réfléchir sentant que les larmes lui montaient au yeux. Ses oreilles rougies par le flux d'émotions se tournèrent vers l'arrière et sa respiration devint plus fébrile. Il va falloir la jouer finement Arelan. Tu en a trop dit. Il pensa en même temps qu'elle avait raison. Il agissait avec ses proches comme si ils allaient le trahir à chaque instant. Mais il était allé trop loin. Si il commençait à ouvrir sa "plaie", même pour la soigner, il courait à la catastrophe. Minute papillon. Tu oublies que si tu soigne tes plaies, tu perds ta haine. Et tu n'est rien sans ta haine, un corps sans énergie tout au plus. Et puis la "jeunesse"...hahaha ! Quelle jeunesse ?! TU ÉTAIS JEUNE LORSQU' "IL" LES A TUÉS ?!! Il se remit à respirer plus sereinement. Non, il ne se laisserait pas soigner...pas tant que sa haine lui étais aussi nécessaire que l'oxygène. Restait à savoir comment la jouer pour rester tranquille. Si il parlait, on le considérerait probablement comme fou. Et si j'étais fou ? Il secoua la tête. Primo, il n'étais pas fou, deuxio, c'était pas le moment de réfléchir à cela. Il ramena son attention sur la discussion et braqua ses yeux verts sur Hirondelle.
Alors c'est quoi un jeune normal ?

Dinosaure

Je ne peux pas te l'expliquer...

Arelan, je ne sais pas. Sûrement... Un petit qui joue avec ses copains sans se soucier de rien... Et qui s'intéresse à tout, curieux mais surtout innocent.

Arelan, tu n'as pas le regard d'un louveteau, je ne reconnais pas l'insouciance chez toi. Tu as une lueur dans les yeux qui me rappelle un éclat de fureur, celui qu'on a avant une bataille.

Je comprendrais que tu ne voudrais pas m’en parler, tu n'en es pas obligé... Néanmoins, penses-y : moi, je ne dirais rien à personne et je ne te jugerais pas. A toi de décider, soit tu me racontes tes tourments et je t'aiderais, soit tu gardes le silence et tu m'oublies. Dans une meute, chaque membre doit se faire confiance bonhomme.

Dinosaure

Alors c'est quoi un jeune normal ?
Je ne peux pas te l'expliquer...
Arelan soupira, pourquoi critiquait-elle sa manière de vivre si elle ne savait pas comment il devrait agir autrement ? Mais Hirondelle semblait décidée à continuer sur le sujet.
Arelan, je ne sais pas. Sûrement... Un petit qui joue avec ses copains sans se soucier de rien... Et qui s'intéresse à tout, curieux mais surtout innocent.
Arelan leva une oreille et baissa l'autre sur le côté. Ses termes ne lui étaient pas étrangers mais le terme d'innocent le laissait perplexe.
Qu'est que c'est qu'être innocent ? souffla-t-il comme pour lui même
Arelan, tu n'as pas le regard d'un louveteau, je ne reconnais pas l'insouciance chez toi. Tu as une lueur dans les yeux qui me rappelle un éclat de fureur, celui qu'on a avant une bataille.
C'est parce que je suis en guerre, pensa-t-il Mais en guerre contre quoi ? Il tomba assis, les pattes écartées et garda la tête basse. Plus la conversation avançait, plus il se sentait confus, Hirondelle était en train de remuer ce qu'il gardait avec soin depuis son arrivée. Un souffle de vent souleva des tourbillons d'aiguille et perça son pelage de jeune. Il sentit presque ses cicatrices, pas celle de son oeil mais les petites, les discrètes qui venait de son entrainement. Une sur la patte, une au coussinet, une sur la nuque. Il s'était débrouillé pour les cacher, pour ne pas montrer de faiblesse.
Je comprendrais que tu ne voudrais pas m’en parler, tu n'en es pas obligé... Néanmoins, penses-y : moi, je ne dirais rien à personne et je ne te jugerais pas.
Il releva la tête vers Hirondelle, avec une lueur de détresse et d'interêt dans les iris.
A toi de décider, soit tu me racontes tes tourments et je t'aiderais, soit tu gardes le silence et tu m'oublies. Dans une meute, chaque membre doit se faire confiance bonhomme.
Faire confiance...
Son cerveau était en ébullition. Parler, pas parler ? Il prit sa décision après un moment de silence et se redressa, reprenant une position digne, crispée, un port de tête droit. Il allait parler mais hors de question de lâcher complètement.
Tu veux savoir ce qui m'est arrivé ? clama-t-il, nerveux
Il plissa les yeux et la fouilla du regard, comme si son honnêteté serait visible sur sa silhouette bleutée. Sa queue frappa le sol. Il reprit beaucoup plus bas mais le ton presque acide. Lui seul savait ce qu'il allait révéler.
Et bien je vais te dire pourquoi je suis ainsi.

Il prit une profonde inspiration et commença son récit, par le début.

Je Arelan Fergal Liam MacDuncan, fils de feu Duncan MacDuncan et de feu Cathmore MacDuncan, frère de feu Ubald MacDuncan et de feu Arz MacDuncan et neveu de feu Hordwyn MacAngus. Il haussa les épaules, presque amusé par le nombre de feu, qu'il pouvait placer dans sa proche généalogie, signe d'autant de morts.
Mes parents furent les valeureux chef d'un Clan loin d'ici. Mais un jour, je ne sais pas encore pourquoi, ma mère a du fuir la meute et mon père a certainement péri peu après, je pense. Elle et sa soeur ont pris le chemin d'un long exil qui les a menées sur des terres qui leur étaient complètement inconnues. Comme tu le devine certainement, Mère était enceinte à ce moment. Au tout début du printemps lorsque le gel est encore présent, elle a donné naissance à trois louveteaux en pleine santé. Un mâle gris au caractère intelligent et audacieux qu'elle nomma Ubald, son cadet sable strié de brun sombre à la vigueur étonnante qu'elle nomma Arz et leur benjamin, d'une couleur brun-beige, moi-même. Très vite, elle nous éleva dans les principes de notre Clan natal et dans la noblesse de notre rang d'héritier. Chaque matin, un exploit d'un de nos aïeul nous apprenait une qualité de plus et chaque soir, un récit sur notre père, si grandiose et si...divin nous berçait vers des rêves de grandeur. Le reste du temps, nous étions des petits normaux, qui passaient leur temps à jouer même si la surveillance attentive d'Hordwyn nous empêchait de nous éloigner de plus de cinq mètres de la tanière. Il soupira avec nostalgie, il entendait presque les rires de ses frères (et les siens !)...mais rapidement les rires se muèrent en hurlement de rage et de souffrance.
Puis il y a eu ce matin... Il faisait encore nuit lorsqu'Hordwyn est arrivée dans la tanière, l'air affolé. Mère m'a poussé vers le fond de notre grotte mais mes frères...mes frères n'ont pas voulu se cacher. J'ai entendu des cris et j'ai vu du coin de l'oeil ma tante s’effondrer puis deux mâles sont entrés. Il ferma les yeux, il ne voulait rien épargner à Hirondelle. Après tout c'est elle qui a demandé à l'écouter. "Lui" était d'une couleur gris sale, son acolyte, plus grand que "Lui" et d'une couleur presque rouge sombre. "Il" semblait surpris de voir mes frères plus il a eu un grand sourire. Ma mère s'est jetée sur eux et s'est battue longtemps et férocement mais les deux autres l'on vaincue. "Il" a dit au rouge de maintenir ma mère Il fit une pause le souffle court, il revivait vraiment cette tragédie...encore. Puis "Il" s'est approché d'Ubald qui n'a pas pu bougé un muscle, tétanisé... "Il" l'a tué d'un coup à la tête avant de se diriger vers Arz, qui jurait comme un charrier...il s'est débattu jusqu’à ce que "Lui" ne l'étrangle.Moi je n'ai pas fermé les yeux, j'avais trop peur. Puis...sa voix s'étrangla mais ses yeux étaient secs, perdus dans le vague, il ne voyait plus Hirondelle, ni les pins...il était dans une tanière, caché dans un recoin plus sombre Puis "Il" est revenu vers Mère...je ne saurais te décrire la souffrance qu'elle a subie. D'ailleurs, je ne veux pas te décrire son agonie...c'est trop long, trop horrible...sache seulement qu'elle s'est vidée de son sang. Devant moi. Les autres ont mis longtemps à partir. L'odeur du sang était si forte qu'on ne sentait plus rien d'autre. Il y en avait partout. Sur les murs, au sol, on pataugeait dedans... Lorsqu'ils sont parti, j'ai enfin pu m'approcher de ma mère...J'ai recueilli ses derniers mots et j'ai eu le dernier vrai câlin de ma vie...Enfin je suis parti...j'avais mal à l'oeil (il caressa sa cicatrice) c'est ma Mère qui me l'a fait...dans la précipitation. J'étais couvert de sang, mon pelage en étais imprégné...parfois je me réveille la nuit et j'ai l'impression de sentir encore le sang.
J'avais environ cinq semaine, je pense. J'ai fui pendant plusieurs jours...j'avais peur qu'ils me rattrapent... et c'est comme ça que j'ai atterri ici...
Il s'arrêta. Il se sentait faible, vidé. Il crut une seconde que son esprit avait raison...que parler allait le tuer. Il vacilla un peu et tenta de se relever pour aller se coucher sur son matelas de mousse. Il y parvint en titubant, comme s'il étais blessé puis il se laissa retomber sur la mousse. Il jeta un regard en coin à Hirondelle. Tu vois, Hirondelle. Tu as voulut que je parle et je suis plus affaibli que si j'avais continué mon entrainement comme d'habitude...

Dinosaure

Des barbares ! Des traitres de leur propre espèce. Même à mon époque, je n’ai pas connu une telle sauvagerie. On devrait les pendre par les pouces selon moi !

Mais je ne comprends toujours pas Arelan. Pourquoi t’infliger tout cela ? J’imagine que tu souffres intérieurement, mais est-ce une raison pour souffrir physiquement aussi ?

Dinosaure

Arelan regarda Hirondelle s'énerver d'un regard sans expression
Des barbares ! Des traitres de leur propre espèce. Même à mon époque, je n’ai pas connu une telle sauvagerie. On devrait les pendre par les pouces selon moi !
L'idée d'une vengeance sanglante le tira de son début de coma. Non, les pendre serait trop gentil...il allait les réduire en chair à pâtée, répandre leurs entrailles sur toute les Terres de l'Alliance. La femelle releva la tête, l'air inquiet, les yeux braqués sur sa cicatrice si caractéristique.
Mais je ne comprends toujours pas Arelan. Pourquoi t’infliger tout cela ? J’imagine que tu souffres intérieurement, mais est-ce une raison pour souffrir physiquement aussi ?
Une bouffée de colère le fit se relever, la force qu'il l'avait abandonné revenait. Il continua dans un souffle rauque, il ne savait pas si il était énervé contre elle, contre "Lui" ou contre lui-même
Tu ne comprend pas ? C'est pourtant TOI qui m'avait parlé de se défouler ! Il faut que je fasse cela. Pas le choix.
Il se referma comme une huître. Resta droit comme un piquet quelques secondes puis se jeta d'un bond sur la souche derrière Hirondelle. Son épaule ébranla le bois puis il frappa, juste là ou il avait vu une faille quelques secondes avant. Une fois, deux fois, trois fois. Un vestige de branche se brisa et retomba sur le sol avec fracas. Arelan bondit pour l'éviter et la frappa, comme pour un ennemi qui tomberait prêt de lui. Il se rétablit avec agilité et reprit la position de garde par automatisme.
Voilà. Je ne souffre pas, je deviens plus fort.

Dinosaure

Tuer... A force de tuer, on a un cercle vicieux sur le dos. Si quelqu'un tenait à ce Dun... A ce meurtrier, il voudra peut-être te tuer à son tour. On n'en finit plus.

Tuer ne ramènera pas ta famille.

Dinosaure

Arelan se rassit droit comme un i mais gardait ses muscles tendus, prêt à parer une réponse d'Hirondelle comme on pare une attaque.
Tuer... A force de tuer, on a un cercle vicieux sur le dos. Si quelqu'un tenait à ce meurtrier, il voudra peut-être te tuer à son tour. On n'en finit plus.
Une lueur de démence s'alluma dans l'oeil du louveteau. Comment n'y avait pensé avant ? Le meilleur moyen de blesser quelqu'un, ce n'était pas de le blesser lui, c'est de faire souffrir ses proches. Guerre psychologique Puis il s'ébroua en vitesse, non il ne s'abaisserais pas si bas, il tuerais les tueurs les feraient souffrir jusqu'à ce qu'il l'implorent de les achever mais il ne tuerait pas d'"innocents". Malgré tout la lueur trouble continuait de tournoyer dans ses iris verts.
Tuer ne ramènera pas ta famille.
Arelan n'y tint plus, il rejeta la tête en arrière et se mit à rire. Un long rire de maniaque.
Tu crois que je ne suis pas au courant...? Il agita ses épaules, comme suite d'un fou rire. Ils ne reviendrons jamais. Mais ils me protègent et je suis sur qu'ils m'entendent et que EUX m'approuvent. Je les vengerais Hirondelle.
Il ferma les yeux, claqua la langue, appréciant une idée soulevée par la garde.
Well...tu as raison sur un point. Même les monstres peuvent avoir des proches... Premièrement, rassures-toi je ne m'abaisserais pas à les tuer...bien que l'idée puisse s'avérer pour le moins...tentante.Il se leva et commença à faire les cents pas, pour s'aider à réfléchir. Deuxièmement... Il s'arrêta net et jeta un regard à la femelle devant lui, ses pupilles étrécies. Si tu lui en dis trop, elle pourrait te dénoncer...ou pire. Elle n'a pas vraiment l'air d'accord avec toi. Il reprit un air plus calme. Le deuxièmement, j'en fait mon affaire, très chère.
Il s'assit face à elle, la queue enroulée près de lui, une sorte de folie lucide luisait doucement dans le fin-fond de ses yeux. Il eut un sourire en coin, un sourire dégoulinant d’arrogance.
En tout cas, je te remercie Hirondelle. Certes tu m'as surpris, acculé, poussé aux "aveux"...mais j'ai ta parole que tu ne diras rien à personne.
Un sourire s’allongea sur son museau, un sourire sadique, cruel, victorieux, narquois. Un air que l'on s'attend à retrouver sur la face d'un tueur en série, d'un assassin qui accule sa proie, pas sur le visage d'un louveteau de moins d'un an.
Et tu es quelqu'un de parole, n'est-ce-pas ? ~ ♥

Dinosaure

Pas la peine de me menacer.

Je ne suis pas d'accord avec tout ce que tu fais, tu le sais. Mais jamais je ne te trahirais.

Je suis déçue Arelan, très déçue que tu me prennes pour une balance. Tu fais ce que tu veux, j'm'en fiche. Mais sache que je ne t'aiderai pas.

Dinosaure

Arelan regarda la femelle repartir sans broncher, la tête penchée dans un rictus moqueur. Une part de lui, toute petite avait envie de la suivre, de partir. Il l'étrangla y:rapidement. Lorsqu'il fut sûre qu'elle ne reviendrait plus "l'aider", il s'étira et se remit à frapper la souche avec un entrain redoublé. Pire, il chantait.

I've been exile persecuted...
left alone with no defense.

When I thing of what this brute did,
I get a little...tense !

But I dream a dream so pretty
That I don't feel so depressed
'cause it soothes my inner puppy
and it help me get some rest !

The sound of the gray dying gasp !

The other squealing in my grasp...

This band of traitors mournul cry...
That's my lullaby !

Nox the past I've tried forgetting...
And my foes, I could forgive...
Trouble is, I know it's petty,
But I hate to let them live !

So I found myself somebody
who'd chase turncoat up a tree !
Yes, the battle will be bloody
but that's kind of works for me

The melody of angry growls...
A conterpoint of painful howls...
A symphony of death...oh, my !

That's my lulla-by !!

Thanks for reading and playing ~ ♥

END

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