►Alteron à l'Oasis

Grenouille

Écoutez! Il n’y a pas de raisons pour que ces erreurs de la nature nous repèrent, à condition que nous fassions preuve de prudence. Ceux qui souhaitent s’abreuver devront franchir le passage, puis longer la muraille pour se rendre au dernier point d’eau que nous avons croisé en chemin. Ne sortez jamais seul ou à plus de deux, et prévenez moi avant votre départ. Si, une fois à l’extérieur, vous vous faites repérer, tentez de survivre par vous-même; si vous revenez ici et que vous trahissez notre présence, vous mourrez de toute façon, de mes propres crocs!

Lur, Vin, voyez si vous ne trouvez pas quelque gibier. Les autres, vous êtes libres de vous reposer.

Oiseau

Inanna avait les pattes en compote et se fut avec soulagement qu'elle vit Blade s'arrêter.

"Écoutez! Il n’y a pas de raisons pour que ces erreurs de la nature nous repèrent, à condition que nous fassions preuve de prudence. Ceux qui souhaitent s’abreuver devront franchir le passage, puis longer la muraille pour se rendre au dernier point d’eau que nous avons croisé en chemin. Ne sortez jamais seul ou à plus de deux, et prévenez moi avant votre départ. Si, une fois à l’extérieur, vous vous faites repérer, tentez de survivre par vous-même; si vous revenez ici et que vous trahissez notre présence, vous mourrez de toute façon, de mes propres crocs!" les informa le Prince.

Génial... Le territoire Alteron lui manquait déjà... Ici il faisait chaud et sec. Et puis, la courtisane n'était pas tranquille quand au fait que leurs ennemis vivaient sur ces terres...
L'héritier continuait :

"Lur, Vin, voyez si vous ne trouvez pas quelque gibier. Les autres, vous êtes libres de vous reposer."

Sans rien dire, scrutant Blade de son regard violacé, l'ex charmeuse s'allongea et commença sa toilette...

Mammifère

« Si vous revenez ici et que vous trahissez notre présence, vous mourrez de toute façon, de mes propres crocs! »

« Si, une fois à l’extérieur, vous vous faites repérer, tentez de survivre par vous-même »

« Ne sortez jamais seul ou à plus de deux, et prévenez moi avant votre départ.»

« Ceux qui souhaitent s’abreuver devront franchir le passage, puis longer la muraille pour se rendre au dernier point d’eau que nous avons croisé en chemin. »

- Lur, Vin, voyez si vous ne trouvez pas quelque gibier. Les autres, vous êtes libres de vous reposer.

- Du repos! enfin

- Dois-je prévenir la Reine que nous sommes arrivés?

*So Feminist*

( Choudep, Howah est pas encore arrivée, then no mention in yar rp

Message inutile puissance mille. )

Mammifère

*So Feminist*

Enfin, son père s'était arrêté et annonçait l'emplacement de leur nouveau campement. Soulagée, la loupiotte déposa son postérieur sur le sol, puis, sans plus d'égard à son bon maintient, laissa le reste de son corps s'effondrer. Le sable chaud s'infiltrait sous son pelage et lui brûlait le ventre, provocant des sensations étrangères et désagréables comparées au climat plus humide de la jungle. Mais cela ne l'empêcha pas de fermer les yeux avec délice et apaiser son corps devenu douloureux par cette longue marche forcée. Elle ne s'était plaint du trajet, et ne prévoyait pas le faire, mais vouloir répondre aux attentes de son père ne l'empêchait pas de profiter de ces pauses bienvenues.

" Dois-je prévenir la Reine que nous sommes arrivés? "

Ouvra l'oeil, Calamité dévisagea un moment celui qui avait parlé, Guns.

« Déjà repartir ? Mais on vient à peine d'arriver ! »

Sous son ton pointait un air geignard, mais elle se maugréa et l'effaça de son attitude : à vrai dire, elle était surtout surprise. Surprise que le Messager désire si rapidement transmettre cette petite information, d'une surprise se teintant de pitié à l'idée de parcourir à nouveau ce si long chemin. Désireuse d'apporter ses réflexions à la situation, mais encore plus de comprendre, elle ajouta d'un ton posé :

« Pourquoi transmettre ces nouvelles s'il vous faut refaire le chemin encore avant de les porter, puis le refaire à nouveau pour revenir à nous ?!

Ça fait beaucoup de marche pour si peu. »

Grenouille

Satisfait du calme qui s’étendait sur sa petite meute, Blade s’étendit à son tour et veilla un instant sur les loups qui se familiarisaient avec les lieux – s’assurant que personne ne ferait d’erreur grossière dès leur arrivée. Lorsque le messager s’avança enfin vers lui, le prince fit mine de ne pas le voir, l’humeur n’étant pas à apprécier l’humour particulier de Gunthaer. Le loup violet s’avoue toutefois raisonnable et, tout en douceur, lui demanda s’il devait se remettre en route pour avertir de leur arrivée. Aussitôt, Blade secoua la tête. Ses oreilles se dressèrent aux paroles de Calamité, et il lança un regard en coin à sa fille.

- Tu partiras lorsque l’information recueillie méritera le déplacement. En attendant, repose-toi.

Sur ces mots, Blade s’étendit plus confortablement et adressa un regard torve à ses compagnes silencieuses.

Il respirait avec peine, sa gorge douloureuse des nombreuses quintes de toux qui n’avaient cessées de le prendre d’assaut depuis leur arrivée dans le désert : le sable et la poussière semblaient s’infiltrer dans ses poumons. Son cœur palpitait, comme s’il avait peur, et la chaleur lui faisait tourner la tête. Il n’allait pas bien, et son humeur s’en ressentait : combien de temps devraient-ils demeurer dans le désert? Peu à peu, l’inconfort s’était changé en réelle inquiétude, car il réalisait que son état ne s’améliorait pas… était-il assez fort pour survivre à ce voyage? Déjà, ce qui lui restait de graisse de louveteau avait commencé à fondre pour dévoiler une silhouette dégingandée et trop maigre pour affronter la poussée de croissance qui s’annonçait.

Ils venaient d’arriver à destination, et alors que Malheur s’allongeait non loin de sa sœur, il entretint un instant l’espoir que le repos finirait par améliorer son état. S’allongeant de tout son long, il ferma les yeux et se força à contrôler sa respiration, tentant de calmer son cœur autant que son souffle, et il y parvint jusqu'à un certain degré. Mais l’inconfort était toujours là, et il l’accaparait si bien que le jeune loup n’accorda que peu d’attention à la conversation qui s’animait autour de lui…

Mammifère

- Déjà repartir ? Mais on vient à peine d'arriver !

- Pourquoi transmettre ces nouvelles s'il vous faut refaire le chemin encore avant de les porter, puis le refaire à nouveau pour revenir à nous ?! Ça fait beaucoup de marche pour si peu.

- C'est tout là le travail du messager

- Tu partiras lorsque l’information recueillie méritera le déplacement. En attendant, repose-toi.

*So Feminist*

" C'est tout là le travail du messager. "

Réfléchissant une fraction de secondes à ces paroles, Cal acquiesça finalement en silence. Après tout, c'était lui le Messager, il devait donc ainsi savoir en quoi ce rôle consistait. Prête à délaisser la partie, elle allait s'en retourner à la recherche d'un coin confortable, lorsqu'elle surprit le regard en coin de son paternel. Elle lui retourna un air interrogateur, sans toutefois y enlever la légère flamme de contentement d'avoir son attention.

" Tu partiras lorsque l’information recueillie méritera le déplacement. En attendant, repose-toi. "

Le visage de la loupiotte s'éclaira d'un franc sourire, comme elle regarda plus ouvertement, et avec une plus grande satisfaction, son paternel. Voyant que Guns acceptait avec bonhomie de prolonger son repos, et que Blade reportait son attention vers ses compagnes, elle-même se détourna des adultes pour aller rejoindre ses frères. Deux chahutaient légèrement plus loin, mais le dernier était encore étendu, avec les yeux encore fermés mais surtout, la respiration encore sifflante. Intriguée de ce fait, mais aussi légèrement inquiète, Calamité alla le retrouver.
Posant sa truffe contre sa nuque, elle dit tout bas ;

« Petit frère ? »

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