POuah du poil!! [ coolan]

Invité

-Choubidou!

Adead se promenais dans la jungle en évitant le mieux possible les feuilles qui lui tapais le visage. Il n’avait encore croisé personne aujourd’hui, mais ça ne le dérangeais pas après tout les petite créatures de la forêt pouvaient bien jouer avec lui! Et il ne connaissait pas vraiment les autres louveteaux et les adultes de la meute comme il ne restait que rarement avec eux. Il tapa avec sa patte sur une petite roche qu’il suivit gaiment toujours en la tapotant.

-Ouais je te chasse petite roche grrrr!

Il prit la roche dans sa bouche et la secoua dans tout les sens puis la redéposa a terre,

-Ce serait bien si je pouvais manger les roches. Soupira-t-il

Il reprit sa marche cette fois si à la recherche de quelque chose de vivant à chasser. Puis il aperçut une queue touffue. Il se mit automatiquement en mode : petit chasseur, puis se mit à ramper vers sa cible. Toujours concentré sur sa proie il se forçait pour ne pas faire de bruit. *Aller moi-même tu peux attraper se truc, et si tu n’y arrive pas tu ne pourras jamais être un bon chasseur plus tard. Adead ne visais pas trop haut dans la hiérarchie après tout il avait déjà de la chance d’être en vie, non?
Adead se cacha derrière un paquet de feuilles quand la queue bougea, il ne fallait pas se faire voir, shuuut! Puis quand ça cessa de bouger il se remit à avancer tranquillement. Puis quand il ne fut plus trop loin il s’élança a la course, sauta dans les airs et cria :

-À l’AAATTTAQUEUH!! Avant de mordre la queue de l’autre loup!
Puis il machouilla un peu la queue avant de déclaré :

-grrrr,cha goute mauvais le poil!

Dinosaure

Il venait de s’attraper un dîner, pour une fois par lui-même. Le pauvre animal n'avait pas souffert longtemps. Occupé qu'il était, il ne prêta guère attention au léger bruissement des feuilles; après tout, les proies ne le dérangeraient pas et il n'y avait pas grand chose de la taille à faire ces bruits qui pouvait représenter une réelle menace. Il fut donc surpris d'entendre une voix d'enfant crier

Citation :: -À l’AAATTTAQUEUH!!

Avant de sentir de petits crocs mordiller sa queue, en couvrant un petit bout de bave avant de déclarer, le plus sérieusement du monde que le poil goûtait mauvais. Le guérisseur, sur le coup, ne fit que se retourner pour dévisager la petite chose derrière lui, puis il se releva, se retourna complètement et offrit une part de sa pitance au petit:

- Tiens, ceci devrait être meilleur qu'un bout de ma queue.

Invité

- Tiens, ceci devrait être meilleur qu'un bout de ma queue.

Adead leva la tête vers le loup qui avait prononcé ces paroles. Il lui offrait un bout de viande. Tout heureux le petit prit le morceau de viande dans le quel il mordit avec enthousiasme.

-Merchi j’avais faim! Dit le petit en offrant un grand sourire à l’autre loup, désoler d’avoir mordu votre queue. Vous savez le poil sa goute bien mauvais je viens de découvrir ça en vous mordant ! Alors si jamais il vous vient à l’idée de mordre quelqu’un repensez-y à deux fois sinon votre langue risque de ne pas aimer!

Le petit bout de chou se mit à brasser gentiment de la queue en regardant l’adulte. Il avait l’air gentil! S’était rare de croiser des adultes gentil, Adead les trouvaient tous grognon ou méchant. Mais après tout s’était des adultes et comme ils disaient toujours : Adead n’était qu’un petit loupiot il ne pouvait pas comprendre blahblah.

-En passant moi c’est Adead !

Dinosaure

Et il mordit à l’hameçon. Pas besoin de lui poser de questions, pas besoin de chercher à savoir quoi que ce soit, un simple geste et déjà le petit s'ouvrait à lui, le remerciant et lui parlant comme s'ils s'étaient connus depuis longtemps.

Citation :: -Merchi j’avais faim!, désoler d’avoir mordu votre queue. Vous savez le poil sa goute bien mauvais je viens de découvrir ça en vous mordant ! Alors si jamais il vous vient à l’idée de mordre quelqu’un repensez-y à deux fois sinon votre langue risque de ne pas aimer!

L'adulte résista à l'envie de rire, c'est qu'il en avait de drôles d'idées, pourquoi diable aurait-il voulu mordre quelqu'un? Bientôt, le petit en vint même à se présenter, une politesse qui se faisait presque rare ces temps-ci, suffisait d'une histoire de rang pour qu'une simple conversation ne se brusque.

Citation :: -En passant moi c’est Adead !

Le guérisseur hocha la tête, prenant en note le nom du louveteau avant de se présenter à son tour comme il l'aurait fait devant n'importe qui:

- Je suis Oren, ravi de rencontrer un jeune aussi enthousiaste.

Remarquant la queue du petit qui battait l'air tout doucement, il ajouta:

- Les rencontres amicales ne doivent pas être des plus fréquentes n'est-ce pas?

Invité

Oren s’était donc ça son nom. Adead le prit bien en note tout en regardant le loup pour se rappeler de lui.

Les rencontres amicales ne doivent pas être des plus fréquentes n'est-ce pas?

-Non effectivement, fit Adead en réprimant une grimace, certains adultes refusent même de se présenter! = =

Adead détestait ne pas savoir le nom de quelqu’un alors si il fallait que la personne refuse de lui donner son nom il se frustrait. Par contre à se moment là il était heureux, il avait rencontré un loup sympathique qui lui avait donné un bout de viande et dit son nom.

-Alors monsieur Oren, vous devez aussi être Alteron non puisque vous vous baladez dans la jungle !

Adead serais encore plus heureux qu’il soit Alteron, ça lui ferais quelqu’un qu’il connaissait au moins un peut dans la meute. Et comme ça il serait sur d’avoir le droit de lui parler. Et puis il pourrait se dire qu’il y avait au moins une personne sympathique dans cette meute de grognons.

Adead se rapprocha un peu d’Oren en sautillant puis fit une petite roulade en attendant sa réponse.

Dinosaure

Citation :: -Non effectivement, certains adultes refusent même de se présenter! = =

Il s'en doutait bien, les adultes semblaient bien peu enclins à la gentillesse quand il s'agissait des plus jeunes, comme s'ils voulaient absolument les rendre aussi grincheux qu'eux même pour mieux les supporter. Lui, il était une exception. Lui il avait sa propre opinion et préférait apprendre à connaître quelqu'un avant de juger. Certaines personnes lui avaient prouvé leur violence par le passé, mais sinon, il ne voyait pas même Dagger comme un monstre ou quoi que ce fut de similaire, aussi attendit-il patiemment que le jeune poursuive son discours; ce qu'il fit sans se faire prier.

Citation :: -Alors monsieur Oren, vous devez aussi être Alteron non puisque vous vous baladez dans la jungle !

Il était vrai qu'autrement, il aurait pu être pris pour un étranger; mais la plupart des membres de la meute le connaissant, plusieurs auraient pu confirmer son appartenance au règne de sa majesté Rapier. Il laissa un sourire passer sur son visage et répondit au petit mâle:

- Et oui, je fais bel et bien partie de la meute, je suis guérisseur.

Invité

- Et oui, je fais bel et bien partie de la meute, je suis guérisseur.

Adead était heureux de rencontré un guérisseur s’était la première fois qu’il en voyait un, après tout il n’y en avant pas beaucoup et malgré les quelques blessures qu’il s’était fait Adead n’avait jamais eu à aller voir un guérisseur. De plus il était curieux à propos des plantes qu’utilisaient les guérisseurs de sa meute.

-C’est la première fois que je rencontre un guérisseur vous savez! Moi plus tard je vais surement être chasseur, je ne vise pas de rang particulièrement haut dans la hiérarchie ça ne servirais à rien et puis j’ai déjà de la chance d’être en vie alors je me contente de se que j’ai, après ce long blabla Adead adressa un grand sourire à Oren.

La petite queue d’Adead frétillait pendant qu’il détaillait le pelage d’Oren, il le trouvait si différent du siens. Tendis que Adead était plutôt noir, Oren était plutôt jaune. Le petit loup trouvait aussi que le pelage d’Oren avait l’air doux. Il aurait bien aimé avoir un père comme lui, gentil. Il aurait aimé avoir un père tout court.

-Votre pelage est spécial, je le trouve beau.

Dinosaure

Citation :: -C’est la première fois que je rencontre un guérisseur vous savez! Moi plus tard je vais surement être chasseur, je ne vise pas de rang particulièrement haut dans la hiérarchie ça ne servirais à rien et puis j’ai déjà de la chance d’être en vie alors je me contente de se que j’ai

Le voilà qui repartait. Que ce soit la première fois qu'il rencontre un guérisseur, il pouvait comprendre, mais qu'il doive se contenter d'un tout petit rang comme seul espoir d'avenir le troublait. Il admirait cette humilité, mais la trouvait un peu étrange. Après tout, quel jeune ne rêvait pas de mieux? Apparemment celui-ci. Haussant les sourcils, le loup doré demanda:

- De la chance d'être en vie, mais pourquoi donc?

Le petit continua encore, l'ayant très probablement observé à sa guise.

Citation :: -Votre pelage est spécial, je le trouve beau.

Le mâle dressa les oreilles, puis rendit son sourire au jeune, le remerciant gentiment, sa propre queue commençant à échapper à son contrôle, balayant lentement le sol de droite à gauche, de gauche à droite en un balancier accélérant peu à peu. Il s'en rendait compte à présent, sa coquille n'était plus qu'une bête illusion face aux enfants. Il n'y pouvait rien, il s'ouvrait à eux comme il n'aurait osé le faire avec personne d'autre.

Invité

- De la chance d'être en vie, mais pourquoi donc?

Adead baissa légèrement les oreilles en détournant le regard.

-Vous savez bien que chez les Alterons seul quelques élus on le droit d’avoir des petit. Je ne suis pas le fils d’un de ces élus, ma mère m’a eu sans la permission de la reine et comme punition est morte. De plus personne ne sais qui est mon père, j’ai simplement de la chance qu’on m’aie laisser en vie pour servir la meute.

Adead fit un petit sourire timide à Oren, il vivait bien avec sa parenté bien qu’il garde au fond de lui de la rancune pour se père inconnu. Il aurait adoré le connaître mais il savait que ça n’arriverait probablement jamais. Après tout il n’y avait pas beaucoup de chance pour que ce loup se représente alors qu’il n’avait jamais même porté attention à son fils. Adead ne savait même pas de qu’elle meute il était.

-Mais bon sinon vous avez des enfants vous ? Se qui bien sur voudrais dire que vous avez eu une permission spéciale, surement pour votre gentillesse !

Un joyeux petit sourire était revenu sur la petite frimousse d’Adead, il ne restait jamais longtemps malheureux.

Dinosaure

Citation :: -Vous savez bien que chez les Alterons seul quelques élus on le droit d’avoir des petit. Je ne suis pas le fils d’un de ces élus, ma mère m’a eu sans la permission de la reine et comme punition est morte. De plus personne ne sais qui est mon père, j’ai simplement de la chance qu’on m’aie laisser en vie pour servir la meute.

Hehe, et il lui en disait tant. Le droit était un euphémisme, une obligation plutôt. Soit on avait une obligation de la reine à avoir une portée, soit on en avait pas ou encore on en avait une et l'action était punie de mort, jovial comme meute. Et pour ce qui était d'être gardé en vie, c'était bien là un caprice de l'alpha, un plan futur où le petit ne serait probablement qu'un vulgaire pion. Éloignant de son esprit ces si sombres pensées, le loup écouta, tendant l'oreille pour capter chaque parole d'Adead.

Citation :: -Mais bon sinon vous avez des enfants vous ? Se qui bien sur voudrais dire que vous avez eu une permission spéciale, surement pour votre gentillesse !

C'était un beau raisonnement, un de ceux qui ne lui avaient guère traversé l'esprit. Après tout, il était vrai que lorsque la reine était venue leur annoncer, à lui et Euphorie qu'ils avaient la "permission" d'avoir une descendance ensembles, il s'était bien demandé pour quels services elle le récompensait. La gentillesse était une manière de voir la chose, mais dans l'esprit du guérisseur, le mot était remplacé par une autre idée; celle d'avoir sauvé tant de vie en demeurant neutre, impartial avec tous et loyal. Il aurait aussi pu s'agir d'autre chose, d'avoir pris sous son aile un enfant rejeté, d'avoir gardé son optimisme même dans les temps les plus sombres de la meute, mais encore, ces raisons-là étaient des plus douteuses, car tous savaient que la reine n'était pas vraiment un ange, loin de là. Il répondit donc au petit, cachant derrière son regard calme tout le fil de sa pensée:

- Je n'ai pas encore d'enfants, mais ça viendra...cependant il y aura toujours une place chez moi pour ceux qui en auront besoin. C'est en quelque sorte un autre aspect de mon métier, un aspect que bien peu prennent en considération, encore moins qui l'approuvent. Et puis, quand on parle de permission, disons seulement qu'on ne peut même pas choisir son ou sa partenaire alors il m'arrive de penser et d'en venir à comprendre ceux qui enfreignent cette règle. Je suis désolé des conséquences qui s'en sont ensuivies.

Il s'arrêta de parler un instant, dévisageant le louveteau, puis, il ajouta:

- Au fait, si tu as encore faim, sers-toi.

Il s'était tout de même interrompu pour faire la connaissance de la petite bête qui s'était attaqué à sa queue en plein repas. Certes il lui en avait filé un bout, mais le petit allait devoir grandir et il avait pleinement conscience qu'un louveteau en pleine croissance devait être bien nourri pour demeurer bien portant. Il allait en avoir des jeunes, il allait devoir s'en occuper; pas seul, mais tout de même. Un de plus, un de moins, s'il en prenait la responsabilité, c'était son problème non? Remarquant vers quoi ses pensées l'amenaient, il cligna des yeux, seule manifestation physique de son trouble; était-il vraiment en train d'envisager d'adopter ce petit juste parce qu'il était adorable et sans parents? Sans avoir consulté sa compagne forcée qui plus est? Allait-il vraiment s'encombrer d'un tas de louveteau qui risquaient de mettre le museau dans ses stocks de plantes, certaines d'entre elles capable de les tuer tous si mal utilisées? Non, jamais…enfin, peu probable…si elle n'était pas trop contre l'idée, peut-être…lui il n'était pas contre, enfin, c'est ce qu'il croyait. N'ayant jamais élevé d'enfants, comment pouvait-il être si certain d'être capable de s'en occuper? Comment pouvait-il savoir qu'il ne courait pas à la catastrophe? Ces questions lui trottaient dans la tête, semant pour une première fois le doute dans son esprit. Et s'il était horrible en tant que père? Et si ses enfants étaient de vrais monstres à la naissance? Et si une de ses filles finissait charmeuse et usait de son rang contre lui au point d'amener quelque chose d'aussi odieux que cela dans la meute? Et si…Et si…

Il s'en fut de peu qu'il ne secoue la tête pour chasser ses interrogations d'un geste, mais il tint bon, revenant à la réalité présente qui n'était rien de plus, rien de moins qu'un petit louveteau joueur, enthousiaste et esseulé qui semblait déjà l'admirer après quelques paroles échangées au cœur de la jungle Alteronne. Sa queue s'était arrêtée de battre l'air et son sourire s'était lentement effacé pour laisser place à une expression sereine, responsable et gentille. Il ne se connaissaient pas encore, mais la chose n'aurait su tarder, surtout après un tel début de conversation. C'était une situation qui le ramenait presque à d'autres moments, des moments qu'il avait oublié, caché au plus profond de sa mémoire pour ne plus jamais les laisser ressurgir. Il allait vers une voie dangereuse, celle du souvenir, de la nostalgie, des secrets et du malheur, une voie qu'il s'était juré de ne plus emprunter, peu importe ce qui lui arriverait; mais voilà qu'il cédait, cas après cas, il devait colmater la brèche avant qu'elle ne s'agrandisse au point de faire s'effondrer les murs bâtis autour de son cœur. Il avait des raisons, il avait un but, il y avait un raisonnement derrière un tel isolement. Il fallait qu'il cesse d'être aussi faible, sinon il allait craquer. Il ne voulait pas avoir à briser les ponts, aussi avait-il décidé de ne point les bâtir. Il lui restait encore une chance, il pouvait retourner à sa prison intérieure et garder une neutralité parfaite, il l'avait fait par le passé. Il s'y cantonnerait cette fois-ci. Il le devait. Pour son propre bien autant que pour celui de ceux qui avaient su le toucher. Il clôt les yeux, faisant taire à ses sens tout ce qui existait, ses pensées, le monde extérieur, la brise, les feuilles, la terre sous ses pattes et lorsqu'il ouvrit à nouveau les yeux sur le louveteau, c'était toujours avec gentillesse, mais avec une gentillesse moins personnelle. Fini ces erreurs, fini les brèches dans son armure. C'était son rôle de soigner les gens, c'était son rôle depuis le début, mais il avait su apprendre à soigner les maux de l'âme autant que les maux du corps. Une leçon qu'il n'était pas près d'oublier, mais surtout une expérience de vie qui, tout en l'ayant amené au bord du point de non-retour, avait su le rendre plus fort. Il ne douterait plus, il serait le pilier soutenant tous ceux dans le besoin, il serait la patte tendue pour ceux qui se croyaient seuls, mais lui, le vrai lui, demeurerait intouchable. Il le devait, il l'avait toujours du et c'était un fait qui n'avait pas encore changé. Ce qui le retenait en cet instant, c'était une promesse. Quelques mots échappés de sa gueule à sa compagne forcée. «Je ne me défilerai pas.» «Je serai à ton service aussi longtemps qu'il le faudra.» Des paroles qu'il ne regrettait pas malgré tout ce qu'elles impliquaient. Il était prêt. Il savait qu'il était prêt, car peu importe ce qu'il ferait à présent, il était de nouveau lui-même, placide, neutre, calme et compatissant. Le reste lui importait peu, il pouvait se protéger lui-même et se faisant protéger tous ceux qui l'approchaient ainsi. C'était un sentiment qu'il ne s'expliquait pas; un mélange de soulagement, de sérénité, de paix profonde et de maîtrise de soi. C'était ce à quoi on s'attendait de sa part, c'était sa raison d'être, il ne faillirait pas à la tâche qui lui avait été donnée. En lui-même, il jura d'être loyal à la meute, sa vraie place était avec elle. C'était l'endroit où il pourrait retourner, son chez-soi et ironiquement, il ne l'avait réellement découvert qu'en étant subitement confronté aux volontés précises de son alpha et à la candeur d'un enfant.

D'abord assis, le loup tricolore leva la tête vers la cime des arbres. De là où ils étaient, le bleu du ciel ne les rejoignaient pas, seule la lumière du soleil, aussi magnifique, créatrice et rassurante que brûlante, desséchée et crue, teintait de vert et d'or tout ce qu'elle touchait au sol. De vieilles feuilles, tombées des saisons passées, arrachées par les vents, écrasées par la pluie, emportées par la course folle d'un animal, jonchaient le sol du cœur de la jungle, là où la luminosité s'affaiblissait, donnant naissance à un éclairage tamisé, propice à la discrétion, à la chasse, mais aussi à la pensée profonde, au remords, au doute, au calme et à la sérénité. Un endroit qui, s'il n'avait été vu comme lugubre, aurait pu être qualifié de plaisant. Une brise, poussée à travers la dense jungle, venait caresser sa fourrure, la faisant danser au rythme du souffle de la nature, la faisant onduler comme si elle était douée d'une vie propre. Immobile, serein, zen, il ressentait tout autour de lui et en lui, percevant le mouvement de ses muscles, sentant ses poumons se gonfler alors qu'il inspirait une goulée d'air, se détendre lorsqu'il expirait, les battements réguliers de son cœur qui lui signifiaient qu'il vivait encore, qu'il n'avait pas à s'en faire. Lentement, avec l'impression de ne faire qu'un avec ce quelque chose que d'autres nommaient la nature, le guérisseur s'allongea sur le sol de terre, étrangement à peine humide, épargné par l'humidité caractéristique d'Alteron, petit coin de jungle où les milliers de feuilles avaient fait rempart contre les éléments.

Il posa ses yeux d'émeraude sur le louveteau. Son attitude devait lui sembler étrange, mais c'était un fait de moindre importance. Il le regardait comme si c'était la première fois qu'il voyait un louveteau et s'émerveillait. Ce petit être était un miracle. Cette petite chose était en vie, animée par une force qu'aucune plante ne pouvait créer ou refaire. Cette chose avait un don qui devait être préservé, le don de vivre. C'était ainsi qu'il le voyait, c'était ainsi qu'il devait le voir et c'était ainsi qu'il le verrait. Comme un miracle, un être à protéger coute que coute, comme tous ces autres êtres avec lesquels il cohabitait. Qu'est-ce qui pouvait déterminer la personnalité d'un être vivant? Qu'est-ce qui faisait que quelqu'un comme lui soit capable de préserver la vie d'autrui alors que d'autres ne pouvaient que l'enlever? Que fallait-il pour changer les ténèbres en lumière et la tristesse en joie? Y avait-il un secret à la survie autre qu'un simple instinct? Était-ce la pitié qui motivait ses actes, était-ce en fait, plus qu'une absence d'émotions et d'implication personnelle, un amour pour tous qui lui permettait de voir ses frères et sœurs de meute d'une manière égale et impartiale? Un questionnement auquel il n'aurait su répondre, mais un questionnement auquel il aurait pour une fois voulu chercher à répondre. Il interrompit le fil de ses pensées à nouveau pour s'excuser auprès D'Adead, à qui il aurait bien dû une explication:

- Je m'excuse, il m'arrive de me perdre dans mes pensées et de m'éloigner du monde un instant. Certains êtres me font réaliser des choses que je ne soupçonnais guère et qui au fond, son plus importantes qu'il n'y paraît. L'existence des choses les plus quotidiennes est prise pour acquis alors qu'elle devrait susciter l'émerveillement…Mais je dois paraître bien étrange au yeux de quelqu'un d'aussi jeune non?

Il coucha sa tête sur ses antérieures, continuant tout de même à regarder le jeune, attendant alors patiemment sa réponse, sa réaction, guettant chaque signe de nervosité, de joie, d'incompréhension, chaque petit détail qui aurait pu révéler les émotions, les pensées de l'autre par la gestuelle, par un langage non-verbal. C'était une situation si simple et pourtant, bien des choses s'étaient passées depuis qu'un louveteau égaré, tenu par la faim et déterminé avait sonné l'attaque de sa queue, si banale et sans importance. Une suite d'évènements, mais surtout de pensées décisives pour lui. Un point tournant de sa vie dont il était pleinement conscient.

Invité

Adead écoutais patiement Le loup devant lui, il était fasciné par ce loup. Il ne savait pas trop pourquoi? Peut-être parce qu’il était le premier à lui montrer de la gentillesse? OU sinon à cause de son caractère tellement sympathique. Et peut-être aussi le fait que malgré son âge ce loup ne le rabaisse pas, que parce qu’Adead était un loupiot il n’était pas forcément inférieur. Adead aimais simplement se loup, si il avait pu il l’aurait suivit partout. C’est le style de lien assez spontané dont on ne se douterait jamais qu’il arriverait et que quand il arrive on n’est pas vraiment surprit. Le jeune loup n’était pas encore vraiment en position vu son âge de tout comprendre ce qui se passait, pourtant il sentait une affinité avec ce loup.

Suite à la proposition d’Oren Adead mangea encore un peu remplissant sa petite pense. Ça ne lui prit pas longtemps pour réaliser que l’autre loup était parti dans le monde des pensées, et ça ne lui prit pas longtemps pour l’imité. Adead ne pouvais s’empêcher de se questionner sur son future, il savait ne pas être promis a un grand rang, mais il s’était tout de même souvent demander pourquoi l’avoir garder en vie lui et pas d’autres. Était-il particulièrement en santé, ou était-il simplement né au bon moment quand la meute manquait d’effectif? Il ne le saurait probablement jamais. Pourtant… il rêvait de savoir de savoir pourquoi à quoi il servirait dans la meute, chasser n’allait-il vraiment que chasser?

Il reporta son attention sur le grand loup jaune, il était particulier et sage, il semblait se sentir si bien. En le regardant attentivement Adead senti un sentiment inconnu se former dans sa petite poitrine. De surprise il y appuya avec sa patte, puis il comprit. Ce sentiment était l’Affection, un sentiment qu’il n’avait ressenti pour personne, et que personne n’avait ressenti pour lui. Adead resta un instant pantois à L’idée de développer de l’affection pour un loup qu’il connaissait a peine. Pourtant il se sentait si bien en compagnie de se loup, si en confiance, comme avec personne avant. Mais pouvait-il vraiment faire confiance à se loup perdu dans ses pensées? Adead décida que oui, le guérisseur ne voulait pas sa mort et avait été gentil avec lui, il méritait sa confiance. Il observa Oren s’étendre et regarder aux alentours. Adead chercha ce qui attirait l’attention de son ainé, mais ne le vit pas, il n’avait pas comprit les mêmes choses que lui.

- Je m'excuse, il m'arrive de me perdre dans mes pensées et de m'éloigner du monde un instant. Certains êtres me font réaliser des choses que je ne soupçonnais guère et qui au fond, son plus importantes qu'il n'y paraît. L'existence des choses les plus quotidiennes est prise pour acquis alors qu'elle devrait susciter l'émerveillement…Mais je dois paraître bien étrange au yeux de quelqu'un d'aussi jeune non?

Adead eu un Legé sourire quand Oren revint sur terre pour lui parler. C’est sur il ne comprenait pas toutes les paroles de son ainé, mais il comprenait les bases. Adead sourit en formulant et énonçant une réponse peut-être surprenante pour son âge, mais le louveteau avait déjà beaucoup vécu e avait compris certaines choses.

-Non vous ne paraissez pas bizarre a mes yeux, vous êtes plus sage que moi se qui m’émerveille, je n’ai toujours demandé qu’à apprendre. Mais une chose que j’ai rapidement apprit par moi-même est qu’une des choses les plus tenue pour acquise est pourtant celle qui peut partir le plus vite. C’est la vie. Vous êtes probablement d’accord puisque vous êtes guérisseur, n’est-ce pas?

Peut-être semblait-il surprenant qu’un simple loupiot comme Adead, qui semblait si joueur et innocent sache une chose pareille. Pourtant avec sa mère morte pour lui donner la vie, et le droit de vivre qu’il avait reçut comme un cadeau puisqu’il aurait pu mourir très peut de temps avant sa naissance, Adead avait réalisé la valeur de sa vie. Et donc de celle des autres.

Ses réflexions pas mal finies Adead laissa repartir son côté plus sage et calme qu’il ne montrait que très rarement. Il se permit de sourire à nouveau en regardant Oren, s’était le loup qui lui avait fait connaitre l’affection. Et il l’appréciait beaucoup. Peut-être un peu trop tenant compte du peu de temps qu’ils avaient été ensembles.

Adead trottina le peut d’espace restant entre lui et Oren, tout petit Adead faisait comme un tache noire sur le pelage de l’adulte.
-Je vous apprécie beaucoup, dit-il avant d’aller se blottir dans les pattes de l’adulte contre le poil de sa poitrine.

Il espérait ne pas trop le déranger, ou ne pas se faire rejeter, mais pour lui s’était une marque d’affection. Il avait vu d’autres louveteaux faire ça et se disait que ça semblais très agréable de se blottir contre quelqu’un en qui on a confiance. Tout petit entre les pattes d’Oren il se sentait bien, il aurait voulu avoir un père, un père comme Oren, gentil, et qui se souciait des autres.

-J’aurais tellement voulu avoir un père comme vous vous savez, quelqu’un de gentil et d’attentionner qui se soucierait de moi.

Bien qu’Adead ne le montrait pas s’était quand même dur pour lui d’être seul. Toujours seul puisque les louveteaux de la meute ne jouait pas vraiment avec lui et qu’il n’aimait pas être collé aux nourrices chargées de s’occupé des loupiots de la reine et sa famille. Sur le coup Adead se senti seul, et triste. S’était très rare avec son moral d’acier, mais il arrivait parfois quand il était tout seul qu’il se sente triste. Après tout personne n’était indestructible, surtout pas un jeune loup.

-J’aurais aimé avoir un père tout court, dit Adead en laissant couler une larme sur sa joue et en enfonçant son petit visage dans le poil d’Oren, … désoler si je vous dérange, dit-il pour finir d’une toute petite voix.

(inspi FTW ! xD c'est plus petit que le tien mais j'espère que ça va t'inspiré )

Dinosaure

Citation :: -Non vous ne paraissez pas bizarre a mes yeux, vous êtes plus sage que moi se qui m’émerveille, je n’ai toujours demandé qu’à apprendre. Mais une chose que j’ai rapidement apprit par moi-même est qu’une des choses les plus tenue pour acquise est pourtant celle qui peut partir le plus vite. C’est la vie. Vous êtes probablement d’accord puisque vous êtes guérisseur, n’est-ce pas?

Ainsi ce loupiot était déjà conscient d'une telle réalité, une part de maturité qui ne manquait pas de plaire au guérisseur. À le voir, il ne pouvait que se dire qu'un apprenti de plus ou de moins ne poserait pas plus de problème. Il ne pouvait certes pas le forcer à venir avec lui, mais si c'était ce que le jeune désirait, il s'en occuperait comme il allait s'occuper de ses propres petits, mais seulement si là était son désir, ce qu'il confirma bientôt.

Citation :: Je vous apprécie beaucoup. J’aurais tellement voulu avoir un père comme vous vous savez, quelqu’un de gentil et d’attentionner qui se soucierait de moi. J’aurais aimé avoir un père tout court...désoler si je vous dérange

Blotti contre lui comme un autre louveteau l'avait fait auparavant, petite boule de poils dégageant un brin de chaleur, le louveteau faisait comme déjà partie de la famille. Le laissant faire, Oren l'accepta, répondant à son interrogation coupable:

- Non non, il n'y a pas de mal à une telle attitude. Et puis comme je le disais, il y aura toujours une place chez moi pour ceux qui en auront besoin. Ceci incluant les jeunes sans parents.

Il lui fit un clin d'oeil puis lui donna une petit lèche. Il n'avait pas à être froid et distant pour se protéger, il n'avait qu'à ne pas laisser ses émotions prendre le contrôle sur sa pensée logique.