SEARCH AND DESTROY.

Dinosaure

SunShine a écrit:

Elle sentit les crocs de l'autre lui cisailler la peau alors que bientôt, il tenta de la renverser, dans l'espoir de la soumettre, dans l'espoir de la mettre au pas comme les autres. Elle ne put retenir une plainte alors que son corps frappa le sol, ses yeux s'étaient fermés et ses sourcils froncés, le sang n'avait cessé de couler de sa plaie, lui laissant présager le pire, heureusement, il avait manqué de peu de lui attrapper la jugulaire, ce qui l'aurait sans aucun doute mené à sa perte. Sunshine s'était immobilisé un instant, poussant un soupir qui se mua en u nrâlement alors que subitement elle tenta de propulser l'autre de ses pattes arrière, cherchant à lui couper le souffle, espèrant qu'il le décrocher de sa gorge.

Finalement, elle toucha le sol et une plainte s’échappa de sa gorge. Talon ne bougea cependant pas, retenant sa victime contre le sol et conservant cette prise contre sa gorge. Il sentait qu’elle n’était pas prête de se soumettre si facilement. Elle avait encore de l’énergie et l’assassin n’en serait pas dupe. Il ne fut alors pas très surpris de soudainement sentir des coups contre son torse, puis contre ses flancs, cherchant à le blesser ou à lui couper le souffle. Talon relâcha également quelque peu sa prise, toussotant quelque peu et recrachant un mince filet de sang, celui de Sunshine. L’espace de quelques secondes, il l’avait lâché, mais bientôt il ressautait vers elle, posant un de ses pattes contre l’articulation entre les épaules et la patte de Sun', menaçant sous le choc de lui déboiter une de ses antérieures. La seconde patte de l'ombre se posa avec hargne contre la gorge de la Messagère. Ses prunelles de rapace se dardèrent dans le regard azuré de la femelle.

- Si tu n’as de cesse de te débattre… (La pression deviens plus forte, Talon mettant son poids sur ses pattes avants) Je serais contraint d’utiliser des manières plus radicales… siffla-t-il entre ses crocs alors qu’il les dévoila sous une grimace menaçante.

* Miss Oasis *

Elle eu une lueur d'espoir alors que les mâchoires du loup noir s'écartèrent ne serait-ce que légèrement, il cracha du sang à son tours, mais pertinament, elle savais que ça n'était nulle autre que le sien, elle n'aurait pas pu le blesser dans cette position. Enfin, SunShine voulu profiter du déséquilibre de l'autre pour s'enfuir, hélas, ça ne fut guère aussi facile, car bientôt, la patte de l'Alteron s'abbatit de nouveau sur elle. Si la messagère n'avait pas cru pouvoir avoir pire position, elle s'était trompée, car maintenant, l'assassin mis son poids sur son épaule, menaçant de la dysloquer.

- Hgggggkk.....

Fut la seule plainte qu'elle parvint à laisser entendre fronçant ses sourcils, grinçant des dents. L'autre antérieur de l'autre vint maintenant écraser sa gorge, la clouant au sol. SunShine toussotta et sa respiration se fit sifflante alors que la voix du mâle vint résonner dans ses immenses oreilles.

- Si tu n’as de cesse de te débattre… Je serais contraint d’utiliser des manières plus radicales…

Elle plissa les yeux, dardant sur lui un regard noir de rage, un râle qui se voulait être un grognement s'échappa de sa gorge. SunShine ne s'était pas sentie aussi vulnérable depuis l'attaque du sabre, l'année précédente. Mais aujourd'hui, c'était différent, elle était adulte, son opposant se voyait même être de sa taille, voir même, plus petit, et il n'y avait personne pour lui venir en aide.

- Crève...

Siffla t-elle entre ses crocs, hargneuse.

Oiseau

"ELSA !" Cria Coldsnap, se mettant devant elle.

C'est alors que la renarde et la louve ennemie se mirent à échangèrent quelques paroles. Mais si la louve semblait être calme, Coldsnap, elle débordait de rage.
Si Elsa le montrait moins, son coeur bouillonnait de colère, à elle aussi.
La renarde se retourna vers eux, leur murmurant :

"On les auras, on leur fera payer."

Elsa acquiesça, donnant raison à son interlocutrice. Elle avait raison, ils ne pouvaient pas se venger maintenant, leurs ennemis ayant l'avantage de la surprise et du nombre et ce n'était pas elle, en tant que petit louveteau qui pourrait changer ça.
Elle se retourna alors vers Elias et Farah, qui les avait tout juste rejoint, leur disant, neutre :

- Coldsnap a raison. La vengeance est un plat qui se mange froid. En attendant, allons nous mettre à l'abri.

*So Feminist*

- FERME-LA !! Lui jeta violemment Coldsnap, la faisant reculé d'un micro-pas. Pour moi vous êtes tous les mêmes. Tous des vaux-riens, toi et ton satané clan !
Calamité ne dit rien, mais sa mâchoire s'était durcie. Elle méprisait cette guerre, se sentait sale d'y être affiliée, encore plus dégoûtée par ces actions de plus tôt maintenant qu'elle devait faire face aux créatures tellement dangereuses qu'étaient les loupiots. Elle ne dit rien, puisqu'il n'y avait rien à dire, rien qui pouvait parvenir à excuser leurs actes. Elle ne put que ressentir un soulagement égoïste à voir Coldsnap rebrousser chemin, accordant assez de valeur à ses propos pour ne pas en faire fit et la défier à nouveau. Immobile, elle les regarda faire profil bas, les surveillant tout en espérant ne pas avoir à les retenir, priant pour que la Reine annonce rapidement leur victoire et que les combats cessent. Les petits êtres débordaient de hargne, de dégoût, d'idéaux de vengeance. La gorge serrée, Calamité se demandait si seulement ils auraient la chance de tenter une vengeance, ou s'ils n'allaient que périr futurement sous les crocs des Alteron. Et pour une fois, le poids de son prénom lui pesait réellement, douloureusement.

Oiseau

Spoiler:

Dagger sentit les puissantes pattes de la femelle se placer au niveau de son poitrail. Leur regard n'était plus qu'un. Le poignard était enfoncé dans la chair, mais celle-ci se débattait. Son regard mauve bouillonnait. La louve encra ses canines dans la mâchoire de l'autre. Cependant le poids plus important de l'ennemi lui permit de bousculer assez Dagger pour qu'elle décide de changer d'emplacement. La louve plaqua ses oreilles en arrières. L'autre tenta d'ouvrir la gueule, s'entaillant davantage le museau. Dagger bondit, lâchant sa proie. Elle grogna, et sans plus attendre, elle frappa à nouveau, rapide et précise. Sa petite taille lui permit de se faufiler avec une agilité hors norme sous la louve. Cette fois elle voulait frapper encore plus fort : au niveau des flancs. Sa mâchoire se refermer, ses pattes se bloquèrent sur le sol. Mordant à pleine dents elle fit bouger la louve rouge pour la déséquilibrer. Mais le corps de celle-ci semblait bien en peine, et la vivacité du poignard arrachant la chair. Dagger se retrouva avec un bout de chair en gueule. Une plaie béante était désormais sur son ennemi. Elle recula vivement, et cracha la viande. Elle était trop ancienne pour être bonne à mâcher. La fixant droit dans les yeux, elle sentit tout autour d'elle les choses s'agiter. De sa voix glaciale elle ordonna : « Bouge encore et je te finis sur le champ. »

Un sourire horrible se dessina sur ses babines ensanglantés « A moins que tu n'attendes que ça. »

Son regard se tourna vers le louveteau [Chrys]. Il était toujours là, ébahi. Le visage rougeâtre de Dagger le fixa, grognant. Elle lui faisait clairement comprendre qu'il n'avait rien à faire ici et que sa place était dans le groupe des prisonniers. Elle donna un coup de tête nerveux, en direction des loups regroupés. C'était un ordre.

Kriss sentit la vieille louve tomber sous le poids des deux loups. Scythe avait sauté. Elle n'avait pas eu peur. Les deux omégas accrochés à la louve faisaient comme ils pouvaient. Cependant, le loup noir comprit que tout autour de lui tout s'agitait, et qu'il fallait soumettre la louve rapidement. Il lança un regard à sa sœur. D'un coup de tête, il tenta de faire bascula l'ancienne. Ses pattes s'écrasèrent sur les flancs de l'ennemi. Il grogna, hérissant ses nombreux poils. Il lui faisait clairement comprendre ce qu'elle devait faire.

*Much Concern*

PNJ utilisé : Stifle

Sa misérable tactique sembla porté momentanément fruit, et elle put goûter à la liberté durant quelques courts instants. Malheureusement, Dagger était rapide à la riposte, et en un éclair elle avait disparut de son champ de vision. Bousculant au passage sa patte brisée, ce qui envoya une onde de douleur dans tous le corps, la petite louve se retrouva sous elle. Quelques secondes plus tard, la souffrance arriva de son bas-ventre, et elle lâcha un glapissement aigu au même moment où Dagger se propulsait hors de sa portée. En voyant le bout sanguinolent de fourrure que recracha la femelle mordorée, Stifle écarquilla les yeux et sentit des sueurs froides descendre le long de sa nuque. Ce bout de fourrure, c'était le sien, c'était sa chaire, qui trônait à présent sur le sol plutôt qu'à sa place naturelle, soit sur son corps. C'est en voyant le chiffon de peau qu'elle prit encore plus conscience de la souffrance de la blessure, comme si cette vision l'avait magiquement augmentée. Tendu, tout son peu de muscles la brûlait, alors qu'elle contemplait toujours le déchet avec une horreur fascinée.
- Bouge encore et je te finis sur le champ.
Lentement, elle finit par détacher son regard pour observer Dagger. La louve la regardait avec une expression terrifiante, que ne vint certainement pas adoucir son sourire.
- A moins que tu n'attendes que ça.
Stifle ne dit rien, reportant son regard sur le bout de peau, puis sur sa blessure au flanc. Son souffle était entre temps devenu haché, son corps s'était mis à trembler. Le sang roula dans sa gueule, manquant de l'étouffer, mais elle semblait dans un état second. Dagger fit alors un geste en direction du loupiot, donnant un coup de tête comme pour le faire déguerpir. Bien qu'elle eut abandonné tout espoir pour elle-même, Stifle n'en avait pas finit. Elle coula un regard en direction de sa tortionnaire, puis se mit lentement en marche, désirant garder profil bas mais ne pouvant laisser le petiot. Incapable de mettre du poids sur sa patte brisée, elle boita jusqu'au gamin, terriblement consciente de tourner dos à Dagger et de désobéir à son ordre. Mais le regard terrorisé de Chrys l'empêchait de s'arrêter. Arrivée près de lui, elle voulu s'en saisir entre ses crocs, mais entrouvrir sa gueule lui causa une douleur telle qu'elle laissa tomber l'idée. Impuissante, elle se contenta de s'interposer entre le petit et l'ennemie, regardant de biais cette dernière comme pour lui demander avec effacement " Et maintenant ? ".

Reptile

[HRP : Fair' ne doit pas mourir de ses blessures, elles doivent juste l'affaiblir ]
Malgré sa carrure, son âge et le poids des deux loups pesaient trop dans la balance pour que la vieille louve puisse reprendre sa liberté. Gémissant sous la pression et les quelques coupures qu'avaient pu lui infliger les deux loups, la loue arrêta son effort pour essayer de se relever.
ILS avaient gagné, tout gagné...
La louve, soupira, fermant ses yeux voilés et laissant échapper une larme de désespoir. C'était fini...

Oiseau

Dagger qui était immobile vit la louve rouge se traîna non sans peine vers le jeune. Son grognement augmenta faisant clairement comprendre son désaccord. La blackblood était inconsciente de présenter ainsi son dos au poignard. Cependant la voyant si proche de sa fin, l'assassine la laissa faire, savourant ce spectacle. Elle arriva jusqu'au petit, et pensa peut-être à fuir. Mais il était trop tard, elle était trop faible, et le petit bien trop terrorisé. L'expression neutre se plaqua à nouveau sur le visage de Dagger, et son regard froid resta figé sur les deux loups. La plus âgée leva les yeux, demandant à comprendre la suite. L'assassine fondit sur sa proie. Après tout elle n'avait pas franchement aimé de la voir lui désobéir ainsi. Elle planta ses crocs dans l'épaule de la louve, faisant gicler son sang. Elle voulait la voir souffrir davantage. L'hémoglobine s'écrasa sur le sol mais également sur la fourrure claire du plus jeune. Dagger lâcha sa prise, arrachant un bout de chair. Ses yeux mauve transpercèrent le louveteau. Le visage ensanglanté, elle cracha le bout de peau à ses pattes. D'une voix sèche elle ajouta : « J'ai peur que vous n'ayez pas tout compris. » Elle leva la tête vers l'adulte. « Vos misérables vies sont entre mes pattes. » Une pause « Ou mes crocs. »

Un léger grognement s'éleva, et à nouveau elle montra de son museau l'endroit où tous les prisonniers étaient réunis.

Kriss vit la vieille louve tomber sous le poids de leur attaque. Il ne peut s'empêcher de sentir la fierté l'envahir. Levant la tête vers sa sœur il sourit furtivement. Il reportait ensuite ses iris clairs vers l'ancienne. Elle respirait fort, et semblé immobilisé pour un bon moment. Mais devaient-ils l'achever ? Kriss frissonna. Il n'était pas un assassin. Il n'y arriverait probablement pas. Alors, inquiet, il dit à sa sœur : « Viens, elle ne bougera plus, elle a compris. »

Plus loin il y avait d'autres silhouettes encore en mouvement.

*Much Concern*

PNJ utilisé : Stifle

Elle n'avait pas voulu se montrer rebelle. Son esprit restait intouchable, mais elle n'était pas idiote au point de contester vertement, comme le ferait probablement plusieurs de ses congénères (au détriment de leur personne, malheureusement). Son corps n'avait rien pour résister. Elle avait donc convenu, avec un calme abjecte, d'à présent se plier à la petite louve. Qu'au moins, dans son obéissance, elle puisse quelque peu protéger Chrys. Sauf que l'ennemie n'avait pas vu son acte de la même façon. Ou bien décidé de laisser cours à ses pulsions. Quoiqu'il en soit, elle se jeta à nouveau sur elle, butant contre son épaule.
- F--!
De ses crocs, elle farfouilla sa chaire, à la recherche d'un morceau. Puis, aussi rapide qu'efficace, elle s'arracha de sa proie, emportant avec elle un nouveau lambeau de sa fourrure. Stifle accusa le coup d'un gémissement raque, mais cette fois se refusa à regarder la chaire qui traînait sur le sol, pas plus qu'elle ne voulait regarder ce nouveau trou en elle. Elle serra les dents, usant de sa concentration pour demeurer immobile.
- J'ai peur que vous n'ayez pas tout compris.
Malgré sa frigidité, les yeux de Stifle flamboyait de rancoeur.
- Vos misérables vies sont entre mes pattes. Ou mes crocs.
D'un coup de museau accompagné d'un grognement, elle leur indiqua à nouveau la direction de l'Oasis. Comprenant qu'ils devraient s'y rendre, Stifle se mura dans un silence et donna un faible coup de patte au loupiot, comme pour le tirer de sa transe. Le pelage rougit par son sang à elle, Chrys la regardait avec une angoisse totale, mais elle parvint à l'encourager du regard à se mettre sur patte. Gardant le petit près d'elle, à l'opposé de Dagger, elle prit le chemin vers l'Oasis en luttant pour ne pas s'effondrer, sachant que la moindre faiblesse la condamnerait probablement à mort immédiate.

[ Out j'imagine ! ]

Dinosaure

[Cloturation du sujet. Pour ceux étant encore en combat, régler les petits détails par mp. Vous pouvez encore poster UN seul message après ce post, le sujet sera fermer définitivement à la fin de la semaine ! ]

Elle n’avait pas bougé du haut de la muraille, fixant avec une satisfaction vicieuse les monstres se faire soumettre, briser. D’un pas royal elle s’avança dans la foule, lâchant son appel pour la fin des combats. Elle toisait les bêtes, soumises, emprisonnées de leur propre refuge. Un sourire malsain déforma ses traits alors qu’elle leur crachait du bout des babines.

- N’est-ce pas mieux ainsi ?

Son regard sanguin se posa sur les plus jeunes.

- N’est-ce pas là votre état naturel ?

Son sourire alla de plus belle alors que ses pupilles se rétractaient.

- Celui de bêtes. Soumises. N’est-ce pas pour cela que vous avez été crées ? Des mutants… Des monstres, c’est tout ce que vous êtes. Des créatures faîtes à une époque d’arriérés pour nous « protéger ». Vous n’êtes et ne serez à jamais que des esclaves, des inférieurs.

Elle s’arrêta au milieu de l’oasis, balayant du regard l’endroit, ses yeux se posant à nouveau sur les Blackblood, une expression plus qu’hautaine sur le visage.

- Ma mère fut folle de vous laisser partir. De vous donner une liberté à laquelle vous n’aviez aucun droit.

Ses yeux se plissèrent, en deux fentes de sang alors qu’un sourire dément fendait ses babines.

- Je viens donc la reprendre.

La Reine se hissa alors sur un rocher proche, dominant la foule. Ses oreilles se campèrent bien droites sur son port de tête altier alors qu’elle observait les Sangs-Noirs.

- Personne ne viendra vous sauver. Aucune autre puissance ne se soucie de vous, bêtes maudites. Vous n’êtes que des pestiférés. Il n’y a que des lépreux que l’on confinerait au bout milieu du désert, que l’on marquerait pour les différencier des sains. Ces marques que vous portez comme une fierté. Elles ne sont que la preuve flagrante de votre infériorité.

Pour ponctuer sa phrase elle se laissa tomber du rocher, s’approchant d’une démarche lente d’un jeune [Salama]. Ses yeux brillèrent un instant d’une lueur malsaine alors que d’un violent coup de patte, elle plaquait la femelle au sol approchant son museau, ses crocs dévoilés de son visage.

- L’on marque toujours les bêtes boiteuses. L’on tient toujours à l’écart les malades, les éléments dont personne ne veut. Vous n’êtes qu’une lignée viciée, pourries jusqu’aux os.

Au fur et à mesure de ses paroles, la pression qu’elle exerçait sur la louvette se renforçait, comme si la Reine souhaitait la faire disparaître dans les profondeurs de la terre. Sans préavis elle finit par l’envoyer rouler dans la poussière plus loin d’elle, comme dégoûtée par ce seul contact. Elle releva brusquement la tête, tous crocs dehors.

- Hors de ma vue maintenant ! ALTERON, traîner-les loin de moi. Fêter notre victoire ! Fêter enfin la venue de notre règne !

Rapidement, elle rebondit sur son rocher, toisant maintenant sa meute, le visage de nouveau détendu.

- Ce soir mes amis, la lune brillera pour nous ! A notre gloire !

Tout était fini. Alors qu’elle se retirait lentement dans l’ombre, loin de sa meute, sous les acclamations guerrières de cette dernière, Rapier eut un nouveau sourire, ses yeux luisant dans la pénombre.

A nous deux, Swiftkill.

Mammifère

Désastre avait traîné la Blackblood blanche jusqu'à un endroit où il lui serait impossible de s'échapper avec tous les Alterons qui pullulaient. Puis, sans se poser de questions, il était allé aider différents de ses camarades en difficulté ou seuls face à un loup géant, accomplissant sa tâche sans l'ombre d'un doute, ayant traversé sa première guerre plusieurs mois auparavant.
Finalement, lorsque toute résistance ou presque fut écrasée, tous les visages se tournèrent vers la muraille sur laquelle se dressait l'imposante silhouette de la Reine qui prenait la parole.
Les yeux rouge qu'il avait hérité d'elle ne bougèrent plus alors qu'il écoutait attentivement, au bon soldat loyalement aveugle. Il observa la scène sans ciller lorsqu'elle brutalisa un louveteau ennemi, bien qu'en son for intérieur, son coeur se crispa légèrement.
Il ne proclama pas sa joie et sa fierté lorsqu'elle déclara leur victoire. Il ne se sentait pas fier ou satisfait : il avait accompli son devoir, point, il n'en retirait pour autant aucun plaisir, si ce n'est celui du travail bien fait.

Le combat s'engageait entre l'effrayante femelle et son frère, aussi Salama décida qu'il était plus prudent de ne pas rester dans leurs pattes et de prendre la poudre d'escampette.
C'est ce qu'elle fit, courant partout, zigzaguant entre les jambes de ses congénères et contournant les ennemis trop petits pour passer dessous. Elle ne savait pas ce qu'elle cherchait, qui elle cherchait. Elle voulait juste trouver une présence réconfortante, mais où qu'elle aille, tous les amis qu'elle voyait, les restes de sa famille, gisaient aux pattes des loups noirs en soumission.
C'est alors que du haut de la muraille s'éleva un voix aussi puissante que terrifiante. Salama leva des yeux agrandis de frayeur vers la forme noire et blanche aux yeux sanguins, réprimant un frisson de prémonition.
Les yeux de sang se posèrent sur elle en parlant et l'énorme louve qui aurait pu être une Blackblood de par sa taille, se dirigea avec une lenteur délibérée vers la petite dorée qui baissa les oreilles, le coeur battant.
Une énorme patte la plaqua brutalement au sol alors que la gueule ouverte sur des crocs luisants s'approchait de son visage.
- L’on marque toujours les bêtes boiteuses. L’on tient toujours à l’écart les malades, les éléments dont personne ne veut. Vous n’êtes qu’une lignée viciée, pourries jusqu’aux os.
Salama déglutit, les mots résonnant en elle alors que ceux de Chrono et Ciaran de quelques semaines plus tôt lui revenaient en mémoire.
Le poids de la patte de celle qui devait nécessairement être la supérieure des loups noirs sembla s'intensifier et la louvette poussa un piaillement de douleur et de peur.
Puis, aussi soudain qu'elle avait été attaquée, Salama fut projetée plusieurs mètres plus loin, atterrissant lourdement et durement sur le sol de poussière d'où elle ne bougea plus.

Mammifère

On l'avait cloué au sol, sur le ventre, la tête reposant entre ses avant-mains étirés, goûtant la poussière de leur défaite. La douleur qui l'avait saisi au moment où de véritables silex s'étaient enfoncés dans sa chair avait été remplacée par une brûlure ténue. Il n'avait jamais sentit des crocs pareils le saisir. Il voulut lever les yeux pour voir son agresseur, mais il ne put en voir qu'une patte, longue, mince, contractée dans une musculature sèche. Il put aussi voir un poitrail et un ventre, mais au moment où il leva les yeux, une nouvelle douleur le saisit: celle dans sa mâchoire. Il avait rencontré le sol si violemment qu'il avait la gueule pâteuse. JD fut saisi d'un frisson: l'être qui le tenait n'avait rien à voir avec l'image qu'il avait entraperçue. Il ne s'agissait pas là que d'un loup à la carrure sans défaut et aux allures sveltes. Il était lourd. Il avait la force d'un direwolf ! JD serra ses crocs ensemble en réalisant son erreur. Ses oreilles se dressèrent soudain, encore un peu bourdonnantes quant à la précipitation de l'assaut.

- Ma mère fut folle de vous laisser partir. De vous donner une liberté à laquelle vous n’aviez aucun droit.
Cette voix... Il s'agissait d'une voix de son passé. Il s'agissait de la voix de la fille de Madame Whitewind, alpha d'Inaria. Il s'agissait de la voix de Rapier. Une voix grave et forte, dissonance intérieur au creux des oreilles du blackblood direwolf qui avait du mal à faire concorder l'image de la petite Rapier à celle de ce... de ce monstre aux yeux injectés de sang.
- Je viens donc la reprendre.
Le Monstre se dressa sur un promontoire, disparaissant de la vue du Voyageur, qui ferma ses yeux à défaut de pouvoir entendre clairement ses propos. Les mots se mélangeaient dans sa tête. Le monstre psalmodiait des immondices à leur propos, autant sur leur personne que sur leur histoire, que sur leurs valeurs, voire, sur leur vies, qu'elle jugeait misérables.
- Ces marques que vous portez comme une fierté. Elles ne sont que la preuve flagrante de votre infériorité.
C'était faux. Les marques de JD soulignaient sa compréhension du monde des humains, son ouverture d'esprit quant à une différente culture, sa détermination ainsi que sa sagesse; il ne s'agissait pas d'un signe d'infériorité, mais d'un signe de vertu, chose que Rapier n'aurait peut-être jamais... Soudain, un couinement retentit. JD écarquilla ses yeux et chercha à se libérer de l'étau qui le retenait, mais son tortionnaire sourcilla aussitôt, devinant la combine: une patte s'aplatit lestement sur sa tête, le maintenant au sol. Quelques mots lui furent grognés à l'oreille. Des mots dont il ne comprenait toujours pas le sens.

JD n'entendait qu'une chose: la respiration sifflante de la petite Salama. En s'efforçant à lever les yeux, il put constater que Rapier ne se tenait plus sur son promontoire. Il put voir son odieuse patte s'abattre sur la tête de la petite, petite qu'il ne quittait plus des yeux.

- L’on marque toujours les bêtes boiteuses. L’on tient toujours à l’écart les malades, les éléments dont personne ne veut. Vous n’êtes qu’une lignée viciée, pourries jusqu’aux os.

Un mouvement attira soudain les yeux du voyageur. Il glissa son regard vers le haut, constatant que son tortionnaire avait adouci sa poigne, et qu'il avait levé l'une de ses pattes pour la porter au bout de son museau, tremblotant. Il tremblait? Il avait peur? JD plissa les yeux afin de se donner plus de contenance: non, il riait. Son tortionnaire, pour une raison qui lui était inconnue, s'était mis à ricaner tout bas, fixant de deux pupilles frémissantes non pas le louveteau en détresse.... mais... La Reine ? Ledit louveteau en détresse boula près de lui, projetée du revers de la patte de Rapier.
- Salama !... aboya JD, un peu étouffé par la patte qui le maintenait au sol. En constatant que le loup violacé ne le retenait plus par les crocs, JD donna un vif mouvement d'épaule vers le haut, afin de donner à son corps plus de liberté. Se faisant, il enlaça Salama d'une patte, l'amenant près de lui.
- Salama... réitéra-t-il, un faible sourire aux lèvres. Étrangement, son tortionnaire l'avait laissé faire quelques secondes avant de l’aplatir de nouveau, tout doucement cette fois, au sol. Gunthaer baissa les yeux, lorgnant vers le louveteau et l'autre loup, les oreilles basses.
- Quel gâchis... murmura JD en fermant les yeux. Il sourcilla. Il rouvrit ses yeux. Il darda ses prunelles vives dans celles de la reine, bien que maintenu au sol.
- Je comprends que vous ayez développé une quelconque rancoeur au sujet des gardes d'élites, soit, mais est-il vraiment nécessaire de vous attaquer à ceux qui n'ont rien à voir avec ce conflit ?!
La patte de Gunthar se fit plus lourde sur sa tête, ce qui le força à la ployer.
- Nghhn.... !

*So Feminist*

[ Topic terminé. ]
[Le second topic d'attaque sera créé sous peu]