Contre toutes attentes

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An 5 / été

Apprenant que la guerre était enfin déclaré, Xan, enfin Wander, avait décidait de revenir mettre les pattes sur ses terres natales. Bien que les guerriers étaient déjà sur le champs de bataille, il attendait le moment opportun avant de se lancer lui aussi sur le sentier de guerre. Il ne pouvait nier le fait qu'il avait peur, car en effet, là bas dans la terre salit des conflits, le territoire se recouvre doucement de sang et de mort. Il s'était déjà battu certes, mais pas contre une armée entière. Bien que la terreur et le stresse lui tordait les entrailles, il y avait comme quelque chose qui le poussait à aller lui aussi répandre l'eau rouge de l'ennemi. Quoi qu'il en soit, il se préparait psychologiquement à affronter les scènes de terreurs prochaines, que ses ainés ont déjà tous connus. Bien que par son jeune âge et sa faible expérience, beaucoup lui on conseillé de ne pas y participer, que ce serait peine perdue...

Parcourant à son rythme les quelques kilomètres du territoire une dernière journée, il profitait simplement des endroits encore calme à cette heure, n'ayant pas encore été salies par l'ennemi. C'est comme si Wan rassemblait ses derniers souvenirs, comme si il se préparer à mourir. Après tout, il ne pouvait prévoir ce qui pourrait se dérouler durant le combat, ni contre qui il se battra. Il restait tout simplement seul à attendre que le moment vienne pour lui d'aller rejoindre les siens, bien qu'il n'était qu'un espion. Le regard levé vers l'horizon des cieux cachés par les branches du sous-bois, il restait debout près d'un cours d'eau, la tête haute.

- Finalement, cela à toujours été ainsi... dit-il d'un ton vague au regard pensif, comme si lui même pouvait comprendre le sens des paroles. C'est après que quelques secondes passèrent, que son oreille droite tressaillit. Wander continua alors sans faire un seul mouvement : - L'espion qui se fait épier, n'est-ce pas amusant? fit-il sur un ton plus où moins caustique et narquois. Ce dernier ayant compris que quelqu'un le regardait depuis peu de temps déjà.

Oiseau

C

Elle avait laisser Sullivan malgré la guerre qui avait éclaté. Cassid avait besoin de prendre un peu d'air, la tanière et sa fille l'étouffaient plus qu'autre chose. Elle ne s'en plaignait malgré tout pas, car sa princesse était vraiment tout ce qu'elle avait de plus précieux. Sulli était vraiment un bijou, un joyaux à garder précieusement. Si on lui retirait, elle ne pourrait plus vivre. Flieger l'aurait tellement aimée. Ils auraient été tellement complices, le sourire et la malice réunit pour des nuits entières à regarder les étoiles, choses que Cassid n'aurait pu leur refuser. Elles se serait sans doutes joint à eux.
Mais voilà, Flieger n'était pas là pour aimer Sullivan. Il n'était plus là pour que Cassid l'aime aussi. Si seulement elle avait pût ouvrir les yeux plus tôt à son égard, peut-être que ça aurait changé bien des choses. Peut-être qu'il aurait résister à l'attaque du sabre, qu'il serait parvenu à s'enfuir ! Elle chassa tout ceci de sa tête et continua sa route: Après tout, Flieger veillait quand même sur elle et sa fille !

Au loin, elle aperçut une forme mouvante qui cheminait tranquillement sur le territoire. Elle reconnu la couleur et le physique de l'animal: c'était Wander, le loup vagabond qui avait fait son entraînement d'espionnage à Inaria. Malgré le fait que Cassid soit passée nourrice, elle n'en restait pas moins une louve discrète. Elle se fondit alors dans le décor et le suivit à pas feutré. Ils parcoururent alors quelques mètres, puis le loup gris foncé s'immobilisa. Cassid en fit de même.
- Finalement, cela à toujours été ainsi...
Elle comprit en voyant son oreille droite remuer qu'il était temps pour elle de se révéler.
- L'espion qui se fait épier, n'est-ce pas amusant?
La louve brune Ne sortit pas encore des buissons, attendant un peu. Sa frange voletait doucement au vent qui lui arrivait par la gauche. Un vent léger, qui venait du sud, des endroits plus chauds. Elle craignait toujours qu'un autre vent plus macabre ne lui apporte les odeurs du sang et de la guerre.
- N'oublie pas que je fut espionne aussi.
Cette fois, elle rejoignit le loup sur le chemin du sous-bois, un sentier tracé par des loups il y a bien des années de cela. On lui avait conter qu'à force du temps et des loups qui passaient toujours par les mêmes endroits, l'herbe ne poussait plus ou très rarement, laissant place à de petites routes.
- Bon matin, Wander. Fit-elle simplement sans bouger, juste en arquant la nuque, inclinant légèrement la tête vers le bas pour le saluer. Même s'il était de dos, la politesse restait un élément important pour la louve brune.

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Citation :

- N'oublie pas que je fut espionne aussi.

Le mâle restait immobile, n'ayant nul besoin de se retourner sous la reconnaissance de cette voix. Un léger sourire s'affichait sur son visage, laissant pourtant toujours son regard dans un triste vide. Sentant la présence de la louve se rapprocher, il se retourna et posa son regard sur elle après qu'elle se soit légèrement incliné par pure politesse habituelle :

Citation :

- Bon matin, Wander.

- Hmph! Et maintenant l'aînée qui s'incline au jeune, dit-il d'un ton amusé. Le monde bascule dans tout les sens du terme... continua t-il en ramenant son regard vers le cours d'eau, tout en dissimulant de nouveau son sourire.

Un frisson finit par traverser sa nuque jusqu'au bas de son dos, engendré par le léger vent qui passait entres les arbres. Wan était-il frileux? Où avait-il tout simplement la chaire de poule dû à son stress? Qui sait... S’assaillant tout en se tenant droit telle une statue vivante, les pattes avant collées l'une à l'autre, Wander ne savait plus quoi penser désormais. Son esprit se perdait dans un vague profond et amer, l'étrange envie de tuer et de faire souffrir autrui progressait en lui peu à peu, et cela au fil des minutes qui passaient.

- Cass', toi qui est mon aînée, j'aimerais savoir, dit-il en posant une brève pose de silence. Ne t'es-tu jamais sentie comme si ton corps devenait maître de ton esprit?

Quelques secondes passèrent sous ses dires, ses sourcils froncèrent doucement, et ses griffes se resserrèrent lentement. En était-il conscient, bien sur que oui. Étant toujours seul à méditer sur son sort, personne ne l'avait jamais vraiment aidé à lui faire reconnaitre la vérité. Bien que ça ne le troublait pas plus que ça... Il s'en rendait tout de même compte, rien qu'à sentir cette envie tortionnaire monter en lui rien qu'à l'idée de penser de participer à la bataille. Il bafouilla un instant, et s'empressa de dire :

- Excuse moi, je médite un peu trop, que j'en finit par dire des idioties... termina t-il calmement suivit d'un court et silencieux soupir. C'est alors qu'il reprit son regard froid habituel, tout en ne quittant pas le vague en face de lui.

Oiseau

- Hmph! Et maintenant l'aînée qui s'incline au jeune. Le monde bascule dans tout les sens du terme...
Cassid haussa simplement les épaules, las. Elle n'eût rien d'autre à ajouter mis à part de constater que son interlocuteur s'était retourné et la regardait à présent. Elle ne sourit pas, comme si rien chez elle n'avait changé au par avant et restait de marbre. Au moins elle ne grognait plus comme avant. Elle ne se serait même pas attarder sur le cas de Wander, mais maintenant c'était différent.
Le loup semblait réfléchir: il ne bougeait plus, assit là, devant elle, comme une statue de pierre, figé. Seul ses poils témoignaient de sa vie, ils flottaient au vent chaud de l'été. Soudain, il prit la parole:
- Cass', toi qui est mon aînée, j'aimerais savoir, suite à ces mots, elle redressa la tête et le toisa de ses yeux ambres. Il poursuivit après une brève pose: Ne t'es-tu jamais sentie comme si ton corps devenait maître de ton esprit?
Cassid se figea: non pas qu'elle ne comprenait pas le sens de sa question, mais surtout qu'elle lui paraissait étrange. Que voulait-il dire par " le corps qui devenait maître de l'esprit" ? Son visage se tendit légèrement: Elle savait que Wander avait des antécédents cruels lors de certains affrontements, si cette question avait un double sens et qu'il cherchait une réponse ou un conseil pour mieux se contrôler, ce devait être un cas à traiter rapidement. Néanmoins, il restait un membre de la meute, utile qui plus est, qui ferait toujours un guerrier supplémentaire, chose qu'elle était incapable de faire.
Ses yeux faisaient une fixette sur les griffes du loup qui se resserraient peu à peu. Elle le toisa durement, comme s'il avait fait quelque chose de mal.
Touches pas à ma fille.
Il brisa finalement le silence:
- Excuse moi, je médite un peu trop, que j'en finit par dire des idioties...
Le visage de la louve sombre se détendit un peu et elle sembla plus souple dans l'échine. Elle se redressa légèrement pour réfléchir un peu.
- Ce n'est rien. Mais une question posée vaux toujours une réponse. fit-elle simplement, d'une voix calme. Ma foi, je ne suis pas guérisseuse: je n'ai pas les connaissances nécessaires pour t'expliquer le fonctionnement du corps et de l'esprit. Néanmoins... Elle fit une courte pause. J'ai déjà vu des cas similaires; la seule façon dont ils s'en sont sortit fut qu'ils meurent ou que quelqu'un les aides à se libérer de cet enfer. Elle songeait à la petite Foldwing qui n'avait plus aucune conscience de ses actes, paroles et pensées. Elle avait encore disparut, mais avait commencer à se relever petit à petit. Seulement voilà, elle ne devait déjà plus être de ce monde à l'heure qu'il est.
- Je ne suis pas d'une grande aide, désolée. Mais pourquoi cette question ? Dit-elle, curieuse.

Invité

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- Ce n'est rien. Mais une question posée vaux toujours une réponse.

La louve parlait d'une voix calme, bien qu'une peu sèche. Elle repris soudainement la parole en y ajoutant une brève pose par la suite. Ce qui rassurait plus ou moins le jeune loup.

Citation :

Ma foi, je ne suis pas guérisseuse: je n'ai pas les connaissances nécessaires pour t'expliquer le fonctionnement du corps et de l'esprit. Néanmoins... J'ai déjà vu des cas similaires; la seule façon dont ils s'en sont sortit fut qu'ils meurent ou que quelqu'un les aides à se libérer de cet enfer.

Wander savait qu'elle n'avait pas tout à fait tort, tant de fois il s'est imaginé plusieurs situations possibles, et beaucoup d'entre elles finirait tellement mal... La dernière options semblait de loin la meilleure, mais pratiquement irréalisable. C'est vrai, qui pourrait aider et comprendre un être tel que lui, lui qui n'arrive déjà pas à se comprendre lui-même. Il serait bien curieux de savoir qui pourrait d'ailleurs le supporter pendant plusieurs heures, surtout qu'il est loin à parler de choses intéressante sans paraitre fou et dérangé. Wander, gardait l'oreille tendue, le regard vide pourtant.

Citation :

- Je ne suis pas d'une grande aide, désolée. Mais pourquoi cette question ?

La louve montrait comme un signe d’intérêt envers lui en posant cette question, ce qui le fit se retourner une fois de plus. Comme non pas étonné, juste quelque peu surpris, mais sans montrer plus d'émotions dans son regard. Il se détendit très vite tout en fuyant plus ou moins les yeux de son interlocutrice.

- Oh, pour... pas grand chose, disait-il avec incertitude, du moins avec hésitation. Il continua après quelques secondes de réflexion : C'est juste qu'il m'arrive certaine fois, de me sentir bien sans être moi-même. Je ne saurait vraiment te l'expliquer...

La fine brise continuait d'aller et venir dans son pelage, et c'est après un bref silence qu'il relevait la tête vers Cassid avec un très léger sourire d'embarras.

- Ne prends pas attention là dessus, je ne sais plus ce que je dis. Il marqua une pose. Et pour toi, tout va bien?

Même si Wander n'était pas doué pour cela, autant montrer quelques efforts à avoir de l’intérêt pour ses congénères.

» Pleurer toutes les larmes de son corps.
» Toutes les rencontres se font par hasard -prio Mojag et Caleb-