Se relever

Ses yeux anis s’étaient baladés entre son oreille puis vers ses yeux à lui, suite à son geste. En l’espace de seconde, il s’était étiré, avançant sa mâchoire, pour bondir vers elle. Freiya eut le temps de réagir en projetant légèrement son corps l’arrière, arquant sa colonne en c, prête à retomber sur le dos afin de s’éviter l’attaque. Toutefois, la mâchoire de l’Alteron parvint à claquer contre un morceau de sa patte, ce qui arracha un glapissement terrifiant de la gorge de Frei’. Elle se retint ensuite de couiner, de hurler alors que les crocs de Guns s’enfoncèrent dans sa chair. Un mince filet de sang se mit à couler contre ses coussinets tandis qu’elle fronça les sourcils et laissa d’yeux froids vers le loup violet. Sa poitrine se souleva dans des mouvements saccadés alors qu’elle tentait de contenir la douleur et de défier Gunthaer. Elle plissa à demi les paupières, un mince sourire s’étirant malgré tout sur ses lèvres. Elle n’eut pas l’occasion de risquer une nouvelle tentative pour le raisonner que sa jumelle avait bondit comme un ressort vers eux. Sa mâchoire s’agrippa immédiatement au cou de Guns serrant de toutes ses forces. L’adrénaline s’était emparée de Fynn et Freiya, impuissante, les regarda tous les deux en écarquillant les yeux, puis en fermant un œil sous la douleur de sa patte.

( 1 mois plus tard! )

Sa gorge se serra sous les crocs de la prisonnière, qui le fusilla du regard. La lâcher fut l'ordre qu'on lui avait donné. Gunthaer avait mal à l'oreille, et mal au cheveux. Il commençait à se sentir nauséeux: toute cette adrénaline allait finir par redescendre et l'assommer dans un état semi comateux. Alors il obéit. Lentement, très lentement, ses babines se levèrent sur ses crocs braquées. Sa mâchoire eut un effet de charnière: lentement elle s'ouvrit, libérant la patte de son emprise. Il n'avait pas quitté Fynn des yeux. Il ne lâchait pas son regard. Et enfin, lorsqu'il l'eut libéré, il la menaça de nouveau, en claquant sa mâchoire sous son nez, cherchant à comprendre comment ils s'étaient embourbés. Un lourd, grave grondement roulait dans sa gorge, se taisant bientôt, sur un simple souffle sec, sans voix. Une longue exhalation.

(Fynn est demandée sur le topic =0 !)

(Up ! Aquaw xD !)

( 1 mois et un jour plus tard *facepalm* )





L'ordre dut atteindre le cerveau du mauve puisque lentement, il relâcha son piège sur la patte de la violette. Il ne manqua pas de ramener Fynn à sa place, claquant sa mâchoire tout près de son visage, la faisant reculer, lâchant la gorge du mâle qui n'avait pas cessé de soutenir son regard depuis.
Les oreilles dans le cran, Fynn se rapprocha avec précaution de sa jumelle, surveillant les moindres mouvements de Gun. Puis, laissant un instant ses yeux glisser sur la patte meurtrie, ses pupilles rencontrèrent celle de Freiya, l'interrogeant sur son état sans dire un mot, son museau étant douloureux. Elle reporta cependant vivement son attention sur le messager, ne lui faisant guère confiance.

Soudainement, l’étau sur sa patte se desserra et tranquillement les canines du loup mauve se retirèrent de la chair de Freiya. Lentement sa mâchoire s’ouvrit et la patte de la petite violette fut libérée. Sans attendre, l’ancienne pillarde retira sa patte de devant le visage de Guns et la ramena à elle. Elle entreprit aussitôt de la licher avec vigueur afin de calmer la douleur. Puis, le messager menaça une dernière Fynn avant de se calmer, semblait-il, mais on n’était définitivement jamais trop prudent avec lui. Freiya se recula, claudiquant et se posta derrière sa jumelle. Elle s’ébroua tout doucement, faisant voler quelques gouttes de boues dans lequel tous les trois s’étaient empiétrer.

- Ce fut bien rigolo comme jeu Gunthaer, quoique dangereux. fit-elle avant de baisser les yeux sur sa patte. C’est malin maintenant… Je suis défigurée ! exagéra Freiya en posant une patte contre son front après avoir détailler sa blessure. Fynnn ~ roucoula-t-elle pour attirer l’attention de jumelle. Tu sais que j’aime bien les bains de boues, mais je crois qu’il suffit pour le moment… On a finit par abimer ma peau a force de trop tremper dedans. gloussa-t-elle finalement avant de se mettre à trottiner, boiteuse, hors de ce champ de bataille.

Freiya n’était pas stupide au point de ne pas savoir quand se retirer. Tous les trois, ils s’étaient mesurés et tous les trois, ils avaient eu leur leçon. Il était donc temps de partir.




(Freiya is out ~)