Matin Estival

L’aube perce le ciel. Lame incandescente et ondulante. Les étoiles cèdent la place aux teintes d’une peinture joyeuse et intime. L’été. L’oasis bourdonne d’ivresse et de couleurs. Des oiseaux migrateurs se posent ici et là, apportant la nourriture à leurs petits et repartent aussi sec, chasseurs et gardiens. Les plantes sont à leur apogée ; grandes, épanouies, embaumantes, chaleureuses. L’atmosphère est presque festive, comme un regain de beauté et de vie dans un lieu aride et à la dérive. Les barrières minérales semblent agir en main protectrices, préservant la meute dans sa paume imposante et apaisante, ses doigts de pierres repoussant l’intrusion du sable comme un parent repoussant les craintes de ses enfants à l’heure du coucher. Une renaissance.
BaneHowl, ex-capitaine de la garde d’élite, revient de sa chasse, transportant sa prise entre ses crocs, la ballotant avec délicatesse. Ses gibiers sont destinés à ravitaillés les anciens et les jeunes louveteaux en pleine croissance, et son expérience le guide sans mal à travers les dunes environnantes. Il se plait à changer de cible le plus souvent possible, réaffirmant ses techniques de traque. Aujourd’hui fut une aubaine : il avait attrapé pas moins de cinq proies ; un reptile, un lièvre, un phacochère, un rongeur et un oiseau. La journée s’annonçant chaude, il décide de finir sa partie matinale, et ne perd pas une minute à se réfugier parmi les crevasses ombragées. Des bruits de pas résonnent, non loin. Ses oreilles se lèvent, indice de son attention. Il se dirige dans leur direction, le serpent des sables à sa gueule, ses yeux verts reflétant son humeur satisfaite.

- ... Belle prise ! Rayonnante, elle s'élança en direction de Banehowl, lui offrant un sourire ravissant. En une fraction de seconde, la mi-renarde se retrouvait déjà à ses côtés ; De sa mère, elle avait hérité de sa vitesse, sa finesse... et de sa petite taille. Taille qui, chaque année, lui attirait les taquineries des jeunes BlackBlood lorsqu'ils parvenaient à la dépassé alors qu'ils n'étaient âgé que de quelques mois. À la longue, elle s'y était habitué. Le fait de cotoyer des géants tous les jours ne l'importunait pour le moins du monde ; Bien au contraire, Vérité en rigolait, parfois. S'inclinant face à l'ancien, elle chassa ses mèches cuivrés de son visage, posant son regard de flamme sur l'imposant patriarche. Malgré l'âge, je vois que vous n'avez pas perdu la forme. C'est une bonne, ahah ! C'est aimable d'offrir de votre temps afin d'être assurer que notre meute ne manques de rien lors des mauvaises périodes. Elle redressa lentement la tête, sereine. Après tout, vous pourriez être avec les anciens, en ce moment. Or, il n'en est rien. Ah ! J'espère tout de même que la chasse ne vous épuises pas trop ; faites attention à votre santé. En bonne guérisseuse, il était de son devoir de vérifier l'état de ses compagnons de meute. Tout particulièrement les aînés, qui avaient tendance à devenir de plus en plus fragile avec le temps...

- ... Belle prise !
La voix lui confirme la présence d’un comparse, et il avance dans l’entrebaillement. Le chasseur plisse les yeux un instant, ne voyant pas la personne espérée, perplexe. Il est pourtant sur d’avoir entendu des bruits de pas… Puis, par réflexe, il regarde plus bas, et abaisse son champ de vision, s’attendant à trouver un louveteau… pour finalement tomber sur une renarde ! Enfin… demi-renarde à en juger par sa taille. La voyant s’incliner devant lui, il hausse un sourcil, partagé entre embarras et amusement.
- Malgré l'âge, je vois que vous n'avez pas perdu la forme. C'est une bonne, ahah ! C'est aimable d'offrir de votre temps afin d'être assurer que notre meute ne manques de rien lors des mauvaises périodes.
Il dépose le serpent non loin de lui, et détaille la femelle avec intérêt… Il l’a déjà vu, mais ne se rappelle pas l’avoir vraiment côtoyée… Laissant son interrogation de coté, il décide de répondre à cette interlocutrice on ne peut moins enthousiaste.
- C’est la moindre des choses mademoiselle.
- Après tout, vous pourriez être avec les anciens, en ce moment. Or, il n'en est rien. Ah ! J'espère tout de même que la chasse ne vous épuise pas trop ; faites attention à votre santé.
Un sourire amusé, des oreilles baissées, une voix grave et assurée.
-… Vous êtes bien bavarde. Merci de votre attention, mais tout va bien. Et, croyez moi, si un quelconque problème survient, vous serez la première avisée. Il effectue une pause, contemplatif. Vous m'êtes familière... Vous ai je déjà croisé quelque part ?

- C’est la moindre des choses mademoiselle.

Elle ne put retenir un rire à l'entente de ces paroles, qui n'étaient pas sans rappeler les manières de son géniteur ; BaneHowl serait-il donc un gentleman à en devenir ? Sa longue queue claquant joyeusement dans l'air, Vérité resplendissait de bonheur et de santé. Pour une fois, tout allait bien. Oui, pour une fois, la mi-renarde n'avait aucune raisons d'être tourmenté. Kai ? Oh, elle ne s'en inquiétait pas. Après tout, il était en compagnie des autres. Le camps des hommes n'avait rien d'effrayant en soi, lorsqu'il l'on prenait la peine d'y réfléchir ; Le Réseau n'avait pas donner signe de vie depuis des années, fort heureusement. Autrement, jamais la guérisseuse n'aurait laissé son fils se jeter directement dans la gueule du loup.

-… Vous êtes bien bavarde. Merci de votre attention, mais tout va bien. Et, croyez moi, si un quelconque problème survient, vous serez la première avisée. Vous m'êtes familière... Vous ai je déjà croisé quelque part ?
- Eh bien, étant donné que je suis la seule guérisseuse de la meute, c'est possible en effet ! Votre fille, Belmont, est également une très bonne amie de Kai, mon fils. Ils traînaient tout le temps ensemble...

- Eh bien, étant donné que je suis la seule guérisseuse de la meute, c'est possible en effet ! Votre fille, Belmont, est également une très bonne amie de Kai, mon fils. Ils traînaient tout le temps ensemble...
— Je vois... Cela ne m’étonne guère d’elle.
BaneHowl eut un gloussement en pensant a ce duo de loups insolite. Il avait parfois croisé le dénommé Kai, pendant ses brefs moment de surveillance lors de son arrivée à l’oasis, et savait celui ci très protecteur. Il échappe un soupir, nostalgique, songeant à l'endroit où se trouve désormais la nouvelle génération de Blackblood. Le camp des hommes lui apparait comme un étrange mélange d'obligation et de légèreté... Il ne peut qu'espérer une bonne ambiance entre les jeunes et les bipèdes, mais sait que celle ci est souvent précaire et pleine de quiproquos. A cette pensée, l'image de sa seconde fille lui traverse l'esprit. Il souris, faiblement. Il souhaite de tout son coeur que cette expérience se déroule bien pour elle...
— J’espère que Pepper ne vous a pas causer trop de soucis...
La «maladie» de Pepper l'inquiète toujours malgré son amélioration notable... Peu après sa première sortie, il l’avait amené à cette guérisseuse... mais n’en gardait étrangement pas beaucoup de souvenirs... Tout ce dont il se remémorait était la taille insolite de cette experte des plantes, et les éternuements répétés de sa cadette. Allons bon, la mémoire me fait défaut maintenant !?
— Veillez m’excuser, mais votre nom m’échappe...
Il passe fugitivement une patte sur sa nuque, un peu gené. Se devoir de retenir les noms de ses camarades de meute est une habitude qu'il a du mal à reprendre depuis sa réintégration chez les Blackblood, mais il se sent néanmoins légèrement fautif de manquer à quelque chose d'aussi élémentaire.

— J’espère que Pepper ne vous a pas causer trop de soucis...
- Oh ! Pepper, la jeune sœur de Belmont... Oui, je me souviens de cette petite. Elle lui sourit, sereine. Banehowl la lui avait emmené le lendemain suivant son retour à l'Oasis, des mois auparavant. Vérité avait pris grand soin de la jeune BlackBlood jusqu'à son départ pour le camps des hommes ; Grâce à son savoir concernant la médecine, la mi-renarde était parvenue à grandement améliorer la condition de sa patiente. Désormais, il n'y avait plus rien à craindre quant à son séjour auprès des bipèdes. Et puis, Kai serait là pour la protéger et et son aîné si un évènement venait à mal tourner avec les chiens. Il fallait se méfier... Ne vous inquiétez pas, ce fut un plaisir de l'aider à se rétablir. C'est mon travail, après tout ! Vos filles sont adorables. Je suis certaine que leur séjour au camps des hommes se déroulera à merveille.

Malgré le Réseau, mais il n'avait pas montrer signe de vie depuis si longtemps... Pourquoi s'en faire ? Malgré tout, au plus profond d'elle-même, Vérité avait l'impression que la menace planait encore, bien qu'elle tente de se convaincre du contraire. Qu'est-ce qu'ils en auraient à faire, de Kai et des filles de BaneHowl, de toute façon ? Rien. Et c'est tant mieux.

— Veillez m’excuser, mais votre nom m’échappe...
- Ce n'est pas grave, la mémoire est une faculté qui oublie, non ? Je suis Vérité. Quant à votre identité... vous êtes BaneHowl, n'est-ce pas ? Elle eut un faible rire. Et vos deux filles aînées... SwiftKill et Bloodspill. Elles sont proches de vous ?

- Oh ! Pepper, la jeune sœur de Belmont... Oui, je me souviens de cette petite. Ne vous inquiétez pas, ce fut un plaisir de l'aider à se rétablir. C'est mon travail, après tout !
— C’est bien aimable de votre part. Lui répond t-il, soulagé.
- Vos filles sont adorables. Je suis certaine que leur séjour au camps des hommes se déroulera à merveille.
— Merci. Je leur ferais passez le mot. Il lui fait un clin d’œil, taquin. Voici une nouvelle qui enchanterait surement ses héritières. Le sujet de l’entrainement abordé, le sérieux revient, et il soupir, ses pensées s’orientant inévitablement vers le camp des hommes, et son propre séjour là bas, de nombreuses années auparavant.
— Hm. Je l’espère. C’est une épreuve qui peut être… déroutante pour beaucoup d’entre nous.
Il se faisait particulièrement du soucis pour Pepper ; bien que quasiment rétablie, la petite montrait des signes que les deux pattes n’étaient pas forcément très aptes à appréciés… La capacité d’adaptation était sans doute la plus sollicité durant leur séjour, et il craignait que sa cadette ne se fasse pas totalement à ce quotidien un peu particulier. Lui même n’avait pas commencé de la meilleure des façons…
- Ce n'est pas grave, la mémoire est une faculté qui oublie, non ? Je suis Vérité.
— Vérité… Je tacherais de m’en souvenir !
- Quant à votre identité... vous êtes BaneHowl, n'est-ce pas ?
— Oui, c’est bien moi… Je vois que ma réputation ne me laissera jamais tranquille.
Il émet un léger ricanement, et sourit, paisible, les oreilles rabaissées et détendus, un regard nostalgique naissant dans ses prunelles.
- Et vos deux filles aînées... SwiftKill et Bloodspill. Elles sont proches de vous ?
— J’aimerais pouvoir vous dire oui. Hélas, les années et la distance n’ont pas rendus notre relation des plus intimes… Il effectue une pause, cherchant ses mots. Il était rare que quelqu’un soit aussi curieux et direct quant à ses liens avec sa famille. Elles sont adultes désormais, et il m’est difficile de récréer le lien qui m’unissait à elles avant… notre… hm... déshonneur. Il regarde la demi-renarde, contemplatif. Si je puis me permettre… pourquoi cette question ?

— Hm. Je l’espère. C’est une épreuve qui peut être… déroutante pour beaucoup d’entre nous.
- En effet, je vous l'accorde. Le camps des hommes n'était pas la plus douce - ni agréable - des expériences, surtout pour certains. La plupart des chiens peuplant le Clan du Loup s'avéraient très hostile à l'égard des jeunes Blackbloods, ces derniers étant dans l'incapacité de se défendre. Bien malchanceux furent ceux qui s'en prirent aux compagnons des bipèdes. Vérité, malgré qu'elle ne soit demeurer là-bas que quelques semaines, avait pu se faire rapidement une image de cet endroit qui, à ses yeux, inspirait la peur et la méfiance.

— J’aimerais pouvoir vous dire oui. Hélas, les années et la distance n’ont pas rendus notre relation des plus intimes…

La distance, les années, ça, elle connaissait. Lui offrant un air triste, la mi-renarde baissa les oreilles, remarquant que l'aîné n'était pas des plus à l'aise lorsqu'il s'agissait de parler de sa relation avec ses deux filles.

- Elles sont adultes désormais, et il m’est difficile de récréer le lien qui m’unissait à elles avant… notre… hm... déshonneur.
- Mhm... Pourquoi SwiftKill et BloodSpill tiendrait leur père responsable de la tragique fin des Garde-Élite ? ( Non, ce ne doit pas être pour cette raison. ) Il devait certainement y avoir une autre cause. Cela dit, je serais étonnée qu'elles vous détestent réellement. Bon. Peut-être pas BloodSpill. Mais qui appréciait-elle, de toute manière ? Après tout, vous rester leur père. Vous étiez présente lors de leur enfance... ?

- Si je puis me permettre… pourquoi cette question ?
- Ah... Sa gorge se noua. Disons que je n'ai pas eu la chance d'avoir toujours eu mes parents à mes côtés. J'étais adulte, lorsque j'ai rencontré mon père pour la première fois. Une pause. Puisque apparemment vous êtes demeurer très longtemps solitaire... je me demandais si cela avait grandement affecté la relation que vous entretenez avec vos deux filles aînées.

- Cela dit, je serais étonnée qu'elles vous détestent réellement. Après tout, vous rester leur père. Vous étiez présente lors de leur enfance... ?
Les oreilles de l’ex-capitaine se baissent imperceptiblement, une mimique de sourire navré ondulant ses babines pendant de maigres secondes.
— Oui. Je l’étais. Sans doute pas assez, mais je l’étais…
Un spectre nostalgique passe sur son visage. Son expression se ferme progressivement. Le silence prend Banehowl dans ses bras tandis que Vérité continue à parler, les yeux de l’ermite soudainement distant. Les erreurs de la jeunesse reviennent toujours nous hanté.
- Ah... Disons que je n'ai pas eu la chance d'avoir toujours eu mes parents à mes côtés. J'étais adulte, lorsque j'ai rencontré mon père pour la première fois. Puisque apparemment vous êtes demeurer très longtemps solitaire... je me demandais si cela avait grandement affecté la relation que vous entretenez avec vos deux filles aînées.
— Toute absence a des répercussions. Il détourne lentement la tête vers l’oasis, presque songeur. Nous sommes des êtres sociaux, que l’on l’apprécie ou pas.
Il échappe un soupir discret, et secoue sa crête, remettant ses poils en place.
Le loup bordeaux ferme les yeux, l'objectivité prenant le pas sur ses sentiments.
— Qu’elles me détestent ou non… le passé est derrière nous et nous ne pouvons pas changer cet état de fait. J’espère qu’elles le comprendront, elles aussi.
Il effectue une pause, plongeant à nouveau ses orbes fatigués sur la silhouette de la guérisseuse.
— Quel est votre point de vue ? Vous semblez avoir vécu le même genre de situation. Il se racle la gorge, sa voix rendue plus douce. Il ne veut pas forcer la demi-renarde à quoi que ce soit… Mais leur rencontre n’était sans doute pas le fruit du hasard ; un père absent et une fille solitaire, non pas réunis en terme de sang, mais d’expérience, à parler de leur histoire ? Banehowl ne croyait pas au hasard. Et… il est toujours bon d’avoir une voix à qui confronter son expérience.

— Quel est votre point de vue ? Vous semblez avoir vécu le même genre de situation. Il marqua une pause. Et… il est toujours bon d’avoir une voix à qui confronter son expérience.
- J'ai vécu une situation semblable, c'est vrai. Elle baissa la tête, triste. Vérité n'avait pas eu la chance de grandir au sein d'une famille normale. Jeune, j'ai grandis auprès de feu ma mère et de son frère. Tous croyaient mon père mort, mais elle refusait fermement de croire à ces rumeurs. Un faible sourire. Esprit Renard avait toujours été quelqu'un de particulièrement têtu ; Chose qu'elle avait transmise non pas à sa fille biologique, mais bien à son fils adoptif. Ainsi, j'ai passer mon enfance à parcourir le monde à la recherche de mon géniteur. Lorsque nous nous arrêtions près des meutes, j'enviais ces louveteaux qui avaient la chance d'être entourés de leurs deux parents. Jeune, la jalousie avait toujours hanté Vérité lorsqu'il s'agissait de la famille. Malheureusement, ma mère était morte depuis déjà fort longtemps lorsque j'ai rencontré mon père pour la première fois. Notre première altercation ne s'est pas très bien dérouler, contrairement à l'image que je m'étais faite de ces retrouvailles. Soupir. J'étais furieuse. Or, j'ai apprise à mettre ma colère de coter et à profiter du moment présent.

Puis, la mi-renarde plongea son regard dans celui de l'ancien, non sans avoir besoin de relever la tête afin d'y parvenir.

- Je pense qu'elles nécessitent d'un peu de temps. Votre retour doit être choc pour vos filles, et j'imagine que SwiftKill ne s'attendait pas à ce que vous rejoignez la meute. Comme elle ne s'attendait pas à ce que JD revienne un jour à l'Oasis, lui aussi à la recherche du peu de famille qu'il lui restait. Cela dit, il n'est jamais trop tard pour réparer les pots cassés. Peut-être serait-il temps de clarifier les choses... à moins que ce ne soit déjà fait. Après tout, personne n'est à l’abri des malentendus.

- Jeune, j'ai grandis auprès de feu ma mère et de son frère. Tous croyaient mon père mort, mais elle refusait fermement de croire à ces rumeurs. Malheureusement, ma mère était morte depuis déjà fort longtemps lorsque j'ai rencontré mon père pour la première fois. Notre première altercation ne s'est pas très bien dérouler, contrairement à l'image que je m'étais faite de ces retrouvailles. J'étais furieuse. Or, j'ai apprise à mettre ma colère de coter et à profiter du moment présent.
— L’absence n’épargne souvent personne. Et les choses ne se déroulent jamais comme l’on ne le souhaiterais. Se contente t-il d’ajouter aux propos de la guérisseuse, hochant lentement la tête, lui tapotant l’épaule d’une de ses pattes avant, compatissant. Des souvenirs semblables se ravivent dans sa mémoire. Des souvenirs lointains… Il soupir. C’est une bien triste histoire… Mais vous êtes vivante.Et votre père aussi… Et cela, rien ne pourrait changer cet état de fait.
- Je pense qu'elles nécessitent d'un peu de temps. Votre retour doit être choc pour vos filles, et j'imagine que SwiftKill ne s'attendait pas à ce que vous rejoignez la meute. Cela dit, il n'est jamais trop tard pour réparer les pots cassés. Peut-être serait-il temps de clarifier les choses... à moins que ce ne soit déjà fait. Après tout, personne n'est à l’abri des malentendus.
Il éloigne sa patte, plus distant, se voulant rationnel.
— Hm… Je les ai déjà confrontés. Mais pas seule à seule…
Lâche t-il, un vague espoir qu’une trêve puisse avoir lieu en abordant ses filles chacune de leur coté. Bien qu’il n’ait pas beaucoup de chances pour Bloodspill.
— Cela s’est déroulé il y a plusieurs saisons… Peut être le temps a t-il fait son œuvre.
Finit-il, bien qu’il soit persuadé de se bercer de douces illusions…